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Ecrire (avec) le moyenâge
6 juin 2015

La Pagode du dragon et du tigre

Contexte :

Zheng Chen Kong = héros qui a libéré Taïwan des Hollandais. Héros représentant le peuple taïwanais à le tigre

Davy Jones : chef des Hollandais, homme barbare et tyrannique à le serpent, sournois et détestable

Elizabeth : fille du chef, d’une grande beauté. Combattante et sans peur. Elle n’hésite pas à sortir les armes pour obtenir ce qu’elle veut à tempérament de feu, le dragon

Pagode : bâtiment que le chef s’est approprié par la force quelques années auparavant. Lieu dans lequel il fait défiler les prétendants susceptibles d’épouser sa fille. Modification : lieu dans lequel il tente de trouver des combattants afin de se constituer la plus puissante des armées. Chaque famille reçoit une convocation : un membre mâle de chaque famille doit se présenter à la pagode afin que Davy Jones détermine s’il est digne d’épouser sa fille/d’intégrer son armée. S’il n’est pas retenu :

- il est suffisamment jeune et fort pour servir dans l’armée de Taïwan

- il est faible, vieux, handicapé etc., il est alors exécuté

 

Première écriture rapide des grands points de l’histoire :

Un jour, la famille Zheng reçoit la convocation. Cheng se sacrifie, se rend à la pagode afin d’épargner son frère de deux ans son cadet. Arrivé à la pagode, il se retrouve dans la salle du jugement. Davy Jones et sa fille sont installés sur un trône. Cheng commence les tests, Davy Jones lui pose des questions sur sa famille, amis, travail. Il scrute toutes ses réactions. S’ensuit un combat entre Cheng et un soldat, tendant à déterminer si Cheng est assez fort physiquement pour protéger sa femme de toute attaque. Durant tout l’entretien, Davy Jones observe des regards séducteurs/amoureux entre les deux jeunes gens et devient fou de rage. Il réalise qu’il ne veut pas perdre sa fille, qu’il ne veut pas perdre l’amour qu’elle lui porte (ce qu’il craint de se voir se produire si elle épouse Cheng). Il décide donc d’écarter toute menace en écartant Cheng. Ce dernier est plus que déstabilisé par cette décision puisqu’il a brillamment réussi tous les tests. Il ne se laisse pas emporter par les gardes, il décide de se rebeller afin de défendre sa propre vie + l’amour qu’il porte déjà à Elizabeth. Se produit alors un combat animal et féroce entre les deux hommes. Puis Elizabeth intervient. Elle écarte Cheng du combat et se retourne contre son père qui lui a fait subir sa tyrannie durant toute sa vie. Cheng veut tuer Davy Jones mais sa fille l’en empêche. Elle protège tout de même son père et négocie son exil en échange de sa mort. C’est ainsi qu’Elizabeth (le dragon) et Chang (le tigre) ont réussi par l’union de leurs forces à libérer Taïwan de la dictature de Davy Jones. C’est pour cette raison que deux immenses statues à leur effigie ont été bâties et disposées à l’entrée de la pagode. Le dragon et le tigre sont donc encore considérés comme des emblèmes asiatiques, tandis que le serpent est dénigré dans tout Taïwan.

 

Répétition/réécriture :

C’était le premier jour de l’hiver dans la majestueuse ville de Taïwan. Les Hollandais avaient pris le pouvoir il y a quelques années de cela, et les habitants subissaient avec effroi la domination du grand chef Davy Jones. C’était un homme tout ce qu’il y avait de plus barbare et tyrannique, ce qui lui avait valu le sournois surnom de Serpent. C’était à se demander comment il avait pu avoir une fille aussi merveilleuse que la sienne. Elle était pourvue d’une grande douceur, mais se révélait également être une combattante intrépide lorsqu’il s’agissait de défendre les causes qui lui tenaient à cœur. Ce tempérament de feu se reflétait dans son indescriptible beauté. Ses cheveux flamboyaient de force et nul ne se serait aventuré à croiser son regard lorsqu’elle était contrariée. A bien des égards, elle était considérée comme le Dragon destiné à délivrer Taïwan de la dictature de Davy Jones. Or, ce dernier, conscient du potentiel de rébellion que possédait sa fille, et craignant qu’elle ne se retourne un jour contre lui, s’évertuait à la garder au plus près de lui. Il portait une attention toute particulière à ce que la journée de sa fille soit rigoureusement identique à la sienne. Et c’est ainsi qu’elle assistait à tous les entretiens, entrainements, combats, et réunions diverses et variées.

C’était au commencement de l’hiver à Taïwan. La somptueuse ville se trouvait prisonnière de la dictature de Davy Jones, le plus grands des barbares, depuis près de quinze ans. Le chef des Hollandais faisait régner la terreur et nul n’était à l’abri de subir ses foudres impitoyables. Désireux d’étendre sa domination à tout le continent, il se consacrait corps et âme à l’élaboration d’une armée destinée à détruire quiconque oserait se mettre en travers de sa route. Et c’est ainsi qu’au début de chaque hiver, un membre mâle de chaque lignage recevait l’ordre de se présenter à la pagode de la ville. Là-bas, Davy Jones déterminait si le pauvre malheureux était digne de rejoindre son impétueuse armée. S’il ne convenait pas, le barbare n’éprouvait aucune pitié à l’exécuter sur le champ.

C’était le début des grandes gelées dans la mystérieuse ville qu’était Taïwan. Les pauvres habitants vivaient dans des conditions épouvantables depuis que Davy Jones, le terrible chef des Hollandais, avait conquis la ville par la force il y a de cela ce qui leur semblait être désormais une éternité. Il avait tout dévasté sur son passage. Habitations incendiées, commerces saccagés, monuments ravagés, il ne restait rien. Le peuple n’avait plus aucune source de revenu et se retrouvait à la merci du grand chef. S’ils se pliaient à la volonté du tyran, ils pouvaient espérer recevoir quelques vivres chaque mois. L’hiver étant la période la plus redoutable, beaucoup ne survivaient pas jusqu’à la saison suivante. Or, c’était le moment que choisissait Davy Jones pour donner l’ordre ultime. Chaque hiver, les habitants recevaient l’obligation de désigner un mâle dans chaque famille. Ce dernier était alors soumis au jugement de Davy Jones. S’il était considéré comme suffisamment fort, vaillant et téméraire, il recevait l’honneur de rejoindre la grande armée. Dans le cas contraire, il était exécuté. Cette année, dans la famille Zheng, c’est le jeune Chen Kong qui fut désigné.

 

 

 

Amplification du texte de Cyril :

Sa main droite était agile et tranchante : aucun homme ne lui résistait, le plus sauf d’entre eux ne pouvait plus se lever. Sa main gauche était puissante et effroyable : dix hommes ne pouvaient stopper un coup dans son élan. Le jeune Ronald Weasley avait un destin tout tracé. Il était le combattant intrépide qui détenait le pouvoir de libérer Taïwan de la tyrannie du borgne Capitaine Crochet. Les deux hommes se rencontrèrent un beau jour d’hiver. Les nuages régnaient sur le pays depuis plusieurs semaines. Ce jour-là, cependant, le soleil était réapparu. Tout semblait différent. Le retour de la lumière semblait annoncer un grand changement. C’était le jour qu’avait choisi Ronald pour aller défier le dictateur Crochet. Armé de son courage et de son épée, il réunit la petite armée de fidèles qu’il s’était constituée au fil des années. Chacun était fort, agile et sans peur. Chacun avait la pleine conscience des risques que représentait cette rébellion. Chacun était prêt à tout pour délivrer amis, famille et patrie, peu leur importait si la mort les attendait au bout du chemin. La petite armée se mit en route vers le Zhe Jan Lo, pleine de bravoure et d’espoir. C’était en ce lieu cher au cœur des Vietnamiens que résidaient Crochet et ses hommes. Le voyage ne fut pas long, et, arrivés aux portes du bâtiment, Ronald prit la parole : « Nobles combattants, n’ayez crainte, Dieu veille sur nous. ». Cette parole conquérante permis à la petite armée de se précipiter à l’intérieur de la bâtisse. Dès lors, la bataille commença. Les coups fusaient, le sang giclait et les hommes succombaient. Les combattants de Ronald s’émerveillaient de la dextérité avec laquelle leur chef maniait les armes. Les lames semblaient littéralement flotter entre ses mains, et nul ne pouvait résister à l’extrême précision dont il faisait preuve. Après seulement quelques minutes de combat, tous les Hollandais furent décimés. Seul le Capitaine Crochet subsistait, aux prises d’un duel acharné contre Ronald. Le reste de la troupe assistait au combat, tels des spectateurs n’osant plus respirer. Soudain, dans un souffle, Ronald décapita le Capitaine, sans bruit ni effort. La tête du tyran alla rouler dans la main d’un défunt Hollandais. Tous restèrent abasourdis quelques instants, mais quand chacun prit conscience de la tournure des évènements, des explosions de joie résonnèrent dans l’ensemble du bâtiment. Taïwan était libre. Quelques mois plus tard, on érigea deux statues l’honneur de Ronald Weasley. A droite, un tigre, agile et tranchant. A gauche, un dragon, puissant et effroyable : les mains de la justice. L’endroit fut alors nommé la pagode du tigre et du dragon, Long Hu Ta.

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  • Ce blog présente les textes écrits par les étudiants de l'université d'Aix-Marseille au cours de l'atelier d'écriture "Ecrire (avec) le moyen âge, animé par Jean-Marc Quaranta, au premier semestre 2014-2015
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