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Ecrire (avec) le moyenâge

6 juin 2015

Cycle de Zen Chen Kong

Cycle de Zen Chen Kong

 Voic un exemple de l'ensemble des écrit d'un étudiant à partir des images de monuments taïwanais et des consignes d'écriture et de réécriture du scriptorium

Contexte : 

Zheng Chen Kong = héros qui a libéré Taïwan des Hollandais. Héros représentant le peuple taïwanais à le tigre 

Davy Jones : chef des Hollandais, homme barbare et tyrannique à le serpent, sournois et détestable 

Elizabeth : fille du chef, d’une grande beauté. Combattante et sans peur. Elle n’hésite pas à sortir les armes pour obtenir ce qu’elle veut à tempérament de feu, le dragon

Pagode : bâtiment que le chef s’est approprié par la force quelques années auparavant. Lieu dans lequel il fait défiler les prétendants susceptibles d’épouser sa fille. Modification : lieu dans lequel il tente de trouver des combattants afin de se constituer la plus puissante des armées. Chaque famille reçoit une convocation : un membre mâle de chaque famille doit se présenter à la pagode afin que Davy Jones détermine s’il est digne d’épouser sa fille/d’intégrer son armée. S’il n’est pas retenu : 

- il est suffisamment jeune et fort pour servir dans l’armée de Taïwan 

- il est faible, vieux, handicapé etc., il est alors exécuté

 

Première écriture rapide des grands points de l’histoire :

Un jour, la famille Zheng reçoit la convocation. Cheng se sacrifie, se rend à la pagode afin d’épargner son frère de deux ans son cadet. Arrivé à la pagode, il se retrouve dans la salle du jugement. Davy Jones et sa fille sont installés sur un trône. Cheng commence les tests, Davy Jones lui pose des questions sur sa famille, amis, travail. Il scrute toutes ses réactions. S’ensuit un combat entre Cheng et un soldat, tendant à déterminer si Cheng est assez fort physiquement pour protéger sa femme de toute attaque. Durant tout l’entretien, Davy Jones observe des regards séducteurs/amoureux entre les deux jeunes gens et devient fou de rage. Il réalise qu’il ne veut pas perdre sa fille, qu’il ne veut pas perdre l’amour qu’elle lui porte (ce qu’il craint de se voir se produire si elle épouse Cheng). Il décide donc d’écarter toute menace en écartant Cheng. Ce dernier est plus que déstabilisé par cette décision puisqu’il a brillamment réussi tous les tests. Il ne se laisse pas emporter par les gardes, il décide de se rebeller afin de défendre sa propre vie + l’amour qu’il porte déjà à Elizabeth. Se produit alors un combat animal et féroce entre les deux hommes. Puis Elizabeth intervient. Elle écarte Cheng du combat et se retourne contre son père qui lui a fait subir sa tyrannie durant toute sa vie. Cheng veut tuer Davy Jones mais sa fille l’en empêche. Elle protège tout de même son père et négocie son exil en échange de sa mort. C’est ainsi qu’Elizabeth (le dragon) et Chang (le tigre) ont réussi par l’union de leurs forces à libérer Taïwan de la dictature de Davy Jones. C’est pour cette raison que deux immenses statues à leur effigie ont été bâties et disposées à l’entrée de la pagode. Le dragon et le tigre sont donc encore considérés comme des emblèmes asiatiques, tandis que le serpent est dénigré dans tout Taïwan. 

 

Répétition/réécriture : 

C’était le premier jour de l’hiver dans la majestueuse ville de Taïwan. Les Hollandais avaient pris le pouvoir il y a quelques années de cela, et les habitants subissaient avec effroi la domination du grand chef Davy Jones. C’était un homme tout ce qu’il y avait de plus barbare et tyrannique, ce qui lui avait valu le sournois surnom de Serpent. C’était à se demander comment il avait pu avoir une fille aussi merveilleuse que la sienne. Elle était pourvue d’une grande douceur, mais se révélait également être une combattante intrépide lorsqu’il s’agissait de défendre les causes qui lui tenaient à cœur. Ce tempérament de feu se reflétait dans son indescriptible beauté. Ses cheveux flamboyaient de force et nul ne se serait aventuré à croiser son regard lorsqu’elle était contrariée. A bien des égards, elle était considérée comme le Dragon destiné à délivrer Taïwan de la dictature de Davy Jones. Or, ce dernier, conscient du potentiel de rébellion que possédait sa fille, et craignant qu’elle ne se retourne un jour contre lui, s’évertuait à la garder au plus près de lui. Il portait une attention toute particulière à ce que la journée de sa fille soit rigoureusement identique à la sienne. Et c’est ainsi qu’elle assistait à tous les entretiens, entrainements, combats, et réunions diverses et variées. 

C’était au commencement de l’hiver à Taïwan. La somptueuse ville se trouvait prisonnière de la dictature de Davy Jones, le plus grands des barbares, depuis près de quinze ans. Le chef des Hollandais faisait régner la terreur et nul n’était à l’abri de subir ses foudres impitoyables. Désireux d’étendre sa domination à tout le continent, il se consacrait corps et âme à l’élaboration d’une armée destinée à détruire quiconque oserait se mettre en travers de sa route. Et c’est ainsi qu’au début de chaque hiver, un membre mâle de chaque lignage recevait l’ordre de se présenter à la pagode de la ville. Là-bas, Davy Jones déterminait si le pauvre malheureux était digne de rejoindre son impétueuse armée. S’il ne convenait pas, le barbare n’éprouvait aucune pitié à l’exécuter sur le champ. 

C’était le début des grandes gelées dans la mystérieuse ville qu’était Taïwan. Les pauvres habitants vivaient dans des conditions épouvantables depuis que Davy Jones, le terrible chef des Hollandais, avait conquis la ville par la force il y a de cela ce qui leur semblait être désormais une éternité. Il avait tout dévasté sur son passage. Habitations incendiées, commerces saccagés, monuments ravagés, il ne restait rien. Le peuple n’avait plus aucune source de revenu et se retrouvait à la merci du grand chef. S’ils se pliaient à la volonté du tyran, ils pouvaient espérer recevoir quelques vivres chaque mois. L’hiver étant la période la plus redoutable, beaucoup ne survivaient pas jusqu’à la saison suivante. Or, c’était le moment que choisissait Davy Jones pour donner l’ordre ultime. Chaque hiver, les habitants recevaient l’obligation de désigner un mâle dans chaque famille. Ce dernier était alors soumis au jugement de Davy Jones. S’il était considéré comme suffisamment fort, vaillant et téméraire, il recevait l’honneur de rejoindre la grande armée. Dans le cas contraire, il était exécuté. Cette année, dans la famille Zheng, c’est le jeune Chen Kong qui fut désigné. 

 

 

 

Amplification du texte de Cyril : 

Sa main droite était agile et tranchante : aucun homme ne lui résistait, le plus sauf d’entre eux ne pouvait plus se lever. Sa main gauche était puissante et effroyable : dix hommes ne pouvaient stopper un coup dans son élan. Le jeune Ronald Weasley avait un destin tout tracé. Il était le combattant intrépide qui détenait le pouvoir de libérer Taïwan de la tyrannie du borgne Capitaine Crochet. Les deux hommes se rencontrèrent un beau jour d’hiver. Les nuages régnaient sur le pays depuis plusieurs semaines. Ce jour-là, cependant, le soleil était réapparu. Tout semblait différent. Le retour de la lumière semblait annoncer un grand changement. C’était le jour qu’avait choisi Ronald pour aller défier le dictateur Crochet. Armé de son courage et de son épée, il réunit la petite armée de fidèles qu’il s’était constituée au fil des années. Chacun était fort, agile et sans peur. Chacun avait la pleine conscience des risques que représentait cette rébellion. Chacun était prêt à tout pour délivrer amis, famille et patrie, peu leur importait si la mort les attendait au bout du chemin. La petite armée se mit en route vers le Zhe Jan Lo, pleine de bravoure et d’espoir. C’était en ce lieu cher au cœur des Vietnamiens que résidaient Crochet et ses hommes. Le voyage ne fut pas long, et, arrivés aux portes du bâtiment, Ronald prit la parole : « Nobles combattants, n’ayez crainte, Dieu veille sur nous. ». Cette parole conquérante permis à la petite armée de se précipiter à l’intérieur de la bâtisse. Dès lors, la bataille commença. Les coups fusaient, le sang giclait et les hommes succombaient. Les combattants de Ronald s’émerveillaient de la dextérité avec laquelle leur chef maniait les armes. Les lames semblaient littéralement flotter entre ses mains, et nul ne pouvait résister à l’extrême précision dont il faisait preuve. Après seulement quelques minutes de combat, tous les Hollandais furent décimés. Seul le Capitaine Crochet subsistait, aux prises d’un duel acharné contre Ronald. 

Le reste de la troupe assistait au combat, tels des spectateurs n’osant plus respirer. Soudain, dans un souffle, Ronald décapita le Capitaine, sans bruit ni effort. La tête du tyran alla rouler dans la main d’un défunt Hollandais. Tous restèrent abasourdis quelques instants, mais quand chacun prit conscience de la tournure des évènements, des explosions de joie résonnèrent dans l’ensemble du bâtiment. Taïwan était libre. Quelques mois plus tard, on érigea deux statues l’honneur de Ronald Weasley. A droite, un tigre, agile et tranchant. A gauche, un dragon, puissant et effroyable : les mains de la justice. L’endroit fut alors nommé la pagode du tigre et du dragon, Long Hu Ta.

 

 

« La nuit il aimait à s’imaginer guerrier improvisé devenu le leader de la rébellion. » 

 

Comme toujours, après une journée harassante à répéter sans cesse les mêmes gestes, le jeune homme s’appuyait sur le rebord de sa fenêtre et contemplait longuement le ciel. D’un air rêveur, il s’amusait à deviner les constellations et discernait parfois parmi les étoiles le héros qu’il aurait voulu devenir. Il se voyait conquérir le monde, acclamé par une armée qui scandait son nom. Chacun de ses hommes lui témoignait un profond respect et le laissait juge de son destin. Ses discours passionnés contre l’oppresseur rassemblaient les foules qui buvaient ses paroles. Mais ce jeune héros n’était pas qu’un homme de parole. Défenseur de la veuve et l’orphelin, son courage et sa bravoure n’avaient d’égal dans tout le pays. Sur le champ de bataille, il s’élançait à travers les troupes ennemies et écrasait un à un ses adversaires. Le sang qui giclait sur son armure immaculée n’avait rien d’une salissure mais devenait le trophée qu’il exhibait lorsqu’il revenait victorieux, la tête des opposants ennemis à la main. Une odeur de cendre et de cadavres brûlés, des mains rendues poisseuses par le sang, un visage maculé d’un rouge écarlate, un sourire carnassier et conquérant, le héros revenait démon.  Il se réfugiait alors auprès de la femme au teint de neige, aux cheveux d’ébène et aux lèvres framboises, qui le prenait dans ses bras, lui ôtait son armure souillé, le frictionnait pour retirer toute impureté puis le réchauffait jusqu’à ce que le démon pernicieux ait quitté le corps de celui qui incarnait les idéaux de liberté de tout un peuple. Puis plus tard, un autre champ de bataille. Un autre ennemi. La même couleur. La même odeur. La même victoire. Une autre femme. C’est ce héros que notre jeune homme désire devenir. Et lorsque la fraîcheur du soir le ramenait à la réalité, il délaissait ses apparats guerriers pour endosser le rôle qu’il avait joué toute sa vie. 

 

Fable d’un amour

!!«

Après une suite de rencontres plus ou moins fortuites, des regards et des paroles échangés,

Zhen Chen Kong et Elizabeth deviennent amants, et ce dans le plus grand secret. » Anaïde et

Marie-Hanouchka! !!!

À la terrasse d’un café Zhen Chen Kong s’était assis dos à la rue pour qu’on ne le

remarqua pas. Parlant avec entrain de la Cause, du Parti, il débattait avec une vieille amie. Elle n’était pas très belle, il n’en avait pas les moyens, être fils de blanchisseur ne lui permettait pas d’entretenir de jolies poulettes, il le savait bien. S’arrêtant brusquement de parler, Betty se leva en criant un nom qui allait bouleverser la vie de celui que l’on surnommait communément King Kong.

On l’appelait ainsi du fait de son allure de majesté. Le dos droit, le port de tête hautain et le regard dominateur lui donnaient un charisme qui plaisait beaucoup aux femmes, ce qui lui permettait de vagabonder aisément. La femme qui arrivait n’était pas de celles qui se complaisaient dans les délices corporels, elle était bien au-delà de tout désir. Les yeux qui se tournèrent vers les cris de la putain illuminèrent l’âme de l’homme aux conquêtes faciles. Celle-là serait une proie intéressante.

Il avait décalé sa chaise pour mieux voir cette Lucy que Betty appelait, mais la mystique qui un instant plus tôt avait fait chavirer son coeur de prédateur avait disparu, la nouvelle venue avait les cheveux en bataille, les collants troués et certainement souillés de multiples fois. La déesse était partie, mais où était-elle allée ?!

Abandonnant les deux femmes de peu de foi, l’Homme en quête de celle qu’il voulait désormais par dessus tout s’élança dans la foule. À l’endroit où elle se tenait quelques instants auparavant il crut percevoir une fine fragrance, un parfum suave, tendu comme un fil d’Ariane à travers la foule qui se déroulait sous son nez à la rencontre de son propriétaire. Son flair lui indiquait ce qu’il avait déjà vu. La douceur des fleurs à peine écloses contrastait avec la violence des touches de cèdre.

Elle ne manquait pas de le surprendre. À chaque détour de rue qu’il découvrait se déroulaient sous ses pas de nouvelles senteurs de lys, de prune jeune, d’érable sucré. Cette explosion d’odeurs qu’il goutait presque alors le fit frissonner. Ah l’amour ! Se disait-il. Mais ce n’était qu’une chasse comme il y en avait déjà eu tant d’autres. Non, ça ne l’était pas, elle avait quelque chose bien à elle, un parfum enivrant qu’il voulait dévorer, qu’il voulait palper puis relâcher et laisser là, comme un lent souvenir.!

Il la vit. Zhen Chen Kong était au bord du précipice, sur la crête abrupte de la folie, lorsqu’elle se retourna. Elle savait qu’il se lèverait. Elle savait qu’il la suivrait. Elle avait gagné. Ils échangèrent quelques regards, mais ne parlèrent qu’après avoir succombé au désir et fait l’amour dans un petit atelier de menuiserie tout proche. C’est ici que les deux amants, couple improbable parmi l’infini des possibles, se retrouverait dans le plus grand secret, chaque jour, pour consommer cet amour bestial où qui croyait prendre fut pris. Élizabeth, c’était son nom. Élizabeth, Élizabeth, Élizabeth.

Ce nom tournoyait partout, il aimait le dire à haute voix, le murmurer, le chuchoter, le crier en lui faisant l’amour au milieu des copeaux de bois et de la sciure flottante. Lorsqu’il le dit pour la dernière fois, comme si son coeur trop serré de douleur pouvait relâcher la pression qui le faisait éclater par ce simple mot, Il se tenait en face d’Elle, seule une cage aux barreaux d’acier froids les séparait. Elle dehors, Lui dedans. Selon la légende, il lui planta un bout de verre dans la poitrine afin d’en extraire le coeur de son antre pour le piétiner, avec amour, quelques instants avant d’être tué avec froideur par la balle tardive d’un de ses gardiens.

Ainsi commença l’idylle et se termina la trahison.

« - Mais papy, pourquoi elle l’a trahi Élizabeth si ils étaient heureux ?

- Ah ça, ce sera l’histoire que je te conterai demain. Va dormir, il est l’heure. Va, bonhomme. »

 

Contexte : 

Zheng Chen Kong = héros qui a libéré Taïwan des Hollandais. Héros représentant le peuple taïwanais à le tigre 

Davy Jones : chef des Hollandais, homme barbare et tyrannique à le serpent, sournois et détestable 

Elizabeth : fille du chef, d’une grande beauté. Combattante et sans peur. Elle n’hésite pas à sortir les armes pour obtenir ce qu’elle veut à tempérament de feu, le dragon

Pagode : bâtiment que le chef s’est approprié par la force quelques années auparavant. Lieu dans lequel il fait défiler les prétendants susceptibles d’épouser sa fille. Modification : lieu dans lequel il tente de trouver des combattants afin de se constituer la plus puissante des armées. Chaque famille reçoit une convocation : un membre mâle de chaque famille doit se présenter à la pagode afin que Davy Jones détermine s’il est digne d’épouser sa fille/d’intégrer son armée. S’il n’est pas retenu : 

- il est suffisamment jeune et fort pour servir dans l’armée de Taïwan 

- il est faible, vieux, handicapé etc., il est alors exécuté

 

Première écriture rapide des grands points de l’histoire :

Un jour, la famille Zheng reçoit la convocation. Cheng se sacrifie, se rend à la pagode afin d’épargner son frère de deux ans son cadet. Arrivé à la pagode, il se retrouve dans la salle du jugement. Davy Jones et sa fille sont installés sur un trône. Cheng commence les tests, Davy Jones lui pose des questions sur sa famille, amis, travail. Il scrute toutes ses réactions. S’ensuit un combat entre Cheng et un soldat, tendant à déterminer si Cheng est assez fort physiquement pour protéger sa femme de toute attaque. Durant tout l’entretien, Davy Jones observe des regards séducteurs/amoureux entre les deux jeunes gens et devient fou de rage. Il réalise qu’il ne veut pas perdre sa fille, qu’il ne veut pas perdre l’amour qu’elle lui porte (ce qu’il craint de se voir se produire si elle épouse Cheng). Il décide donc d’écarter toute menace en écartant Cheng. Ce dernier est plus que déstabilisé par cette décision puisqu’il a brillamment réussi tous les tests. Il ne se laisse pas emporter par les gardes, il décide de se rebeller afin de défendre sa propre vie + l’amour qu’il porte déjà à Elizabeth. Se produit alors un combat animal et féroce entre les deux hommes. Puis Elizabeth intervient. Elle écarte Cheng du combat et se retourne contre son père qui lui a fait subir sa tyrannie durant toute sa vie. Cheng veut tuer Davy Jones mais sa fille l’en empêche. Elle protège tout de même son père et négocie son exil en échange de sa mort. C’est ainsi qu’Elizabeth (le dragon) et Chang (le tigre) ont réussi par l’union de leurs forces à libérer Taïwan de la dictature de Davy Jones. C’est pour cette raison que deux immenses statues à leur effigie ont été bâties et disposées à l’entrée de la pagode. Le dragon et le tigre sont donc encore considérés comme des emblèmes asiatiques, tandis que le serpent est dénigré dans tout Taïwan. 

 

Répétition/réécriture de mon texte : 

     C’était le premier jour de l’hiver dans la majestueuse ville de Taïwan. Les Hollandais avaient pris le pouvoir il y a quelques années de cela, et les habitants subissaient avec effroi la domination du grand chef Davy Jones. C’était un homme tout ce qu’il y avait de plus barbare et tyrannique, ce qui lui avait valu le sournois surnom de Serpent. C’était à se demander comment il avait pu avoir une fille aussi merveilleuse que la sienne. Elle était pourvue d’une grande douceur, mais se révélait également être une combattante intrépide lorsqu’il s’agissait de défendre les causes qui lui tenaient à cœur. Ce tempérament de feu se reflétait dans son indescriptible beauté. Ses cheveux flamboyaient de force et nul ne se serait aventuré à croiser son regard lorsqu’elle était contrariée. A bien des égards, elle était considérée comme le Dragon destiné à délivrer Taïwan de la dictature de Davy Jones. Or, ce dernier, conscient du potentiel de rébellion que possédait sa fille, et craignant qu’elle ne se retourne un jour contre lui, s’évertuait à la garder au plus près de lui. Il portait une attention toute particulière à ce que la journée de sa fille soit rigoureusement identique à la sienne. Et c’est ainsi qu’elle assistait à tous les entretiens, entrainements, combats, et réunions diverses et variées. 

     C’était au commencement de l’hiver à Taïwan. La somptueuse ville se trouvait prisonnière de la dictature de Davy Jones, le plus grands des barbares, depuis près de quinze ans. Le chef des Hollandais faisait régner la terreur et nul n’était à l’abri de subir ses foudres impitoyables. Désireux d’étendre sa domination à tout le continent, il se consacrait corps et âme à l’élaboration d’une armée destinée à détruire quiconque oserait se mettre en travers de sa route. Et c’est ainsi qu’au début de chaque hiver, un membre mâle de chaque lignage recevait l’ordre de se présenter à la pagode de la ville. Là-bas, Davy Jones déterminait si le pauvre malheureux était digne de rejoindre son impétueuse armée. S’il ne convenait pas, le barbare n’éprouvait aucune pitié à l’exécuter sur le champ.

     C’était le début des grandes gelées dans la mystérieuse ville qu’était Taïwan. Les pauvres habitants vivaient dans des conditions épouvantables depuis que Davy Jones, le terrible chef des Hollandais, avait conquis la ville par la force il y a de cela ce qui leur semblait être désormais une éternité. Il avait tout dévasté sur son passage. Habitations incendiées, commerces saccagés, monuments ravagés, il ne restait rien. Le peuple n’avait plus aucune source de revenu et se retrouvait à la merci du grand chef. S’ils se pliaient à la volonté du tyran, ils pouvaient espérer recevoir quelques vivres chaque mois. L’hiver étant la période la plus redoutable, beaucoup ne survivaient pas jusqu’à la saison suivante. Or, c’était le moment que choisissait Davy Jones pour donner l’ordre ultime. Chaque hiver, les habitants recevaient l’obligation de désigner un mâle dans chaque famille. Ce dernier était alors soumis au jugement de Davy Jones. S’il était considéré comme suffisamment fort, vaillant et téméraire, il recevait l’honneur de rejoindre la grande armée. Dans le cas contraire, il était exécuté. Cette année, dans la famille Zheng, c’est le jeune Chen Kong qui fut désigné. 

 

 

 

Amplification du texte de Cyril : 

Sa main droite était agile et tranchante : aucun homme ne lui résistait, le plus sauf d’entre eux ne pouvait plus se lever. Sa main gauche était puissante et effroyable : dix hommes ne pouvaient stopper un coup dans son élan. () A droite, un tigre, agile et tranchant. A gauche, un dragon, puissant et effroyable : les mains de la justice. L’endroit fut alors nommé la pagode du tigre et du dragon, Long Hu Ta. 

 

 

 

Il avait détruit la seule femme qui eut jamais besoin de lui, envie de lui. A cette époque, il se voyait conquérir le monde. Il lui promettait tout…mais ne faisait jamais rien. Chaque jour il prenait de nouveaux engagements, chaque jour il s’excusait de ne pas les avoir tenus, chaque jour elle lui pardonnait, convaincue qu’il était sincère. Mais un jour elle en eut assez.

« Vous et vos vaines promesses n’avez qu’à aller au diable ! » Elle s’était lassée, il allait la perdre, elle allait partir. C’est alors qu’il avait senti son cœur bondir hors de sa poitrine. Il fut piqué par un sentiment violent, profond et soudain. Il avait fallu qu’elle veuille le quitter pour qu’il se rende compte à quel point il tenait à elle, à quel point sa vie sans elle ne valait rien. Pas un sou, pas un clou, rien. « Je vous promets, ma mie, que dès la fin de cette semaine nous partirons ensemble pour le tour du monde que je vous ai tant vanté. Ceci est la dernière, la plus belle, la plus folle des promesses que je vous fais et c’est aussi la première et la seule que je tiendrai véritablement. Faites-moi confiance une dernière fois mon amour. » Il avait mis

 

 

 

 

toute son âme, tout son cœur, tout ce qu’il avait de meilleur dans cette promesse. Désormais, sa vie était pendue aux jolies lèvres de sa dame, il lui suffisait d’un mot d’un seul pour tout anéantir : « Non » lui jeta-t-elle au visage.

Pour la première fois, il lui avait fait une réelle promesse, pour la première fois, il comptait la tenir, pour la première fois, elle refusa de le suivre dans son délire, convaincu qu’il mentait. 

Le cœur déchiré, Chen Kong prit une décision pour le moins radicale et très soudaine. Devant son air si dur, si sec, si inflexible, il ne trouva pas d’autre solution. Si elle ne partait pas avec lui, elle ne partirait nulle part. Avec tout ce qu’il avait de plus mauvais en lui, il la frappa violemment derrière la tête, elle tomba d’un coup sans avoir pu prononcer la moindre syllabe. Mais l’expression horrifiée de son visage suffisait à dire son plus grand étonnement et sa plus grande stupeur.

D’une certaine façon, Chen Kong avait respecté sa promesse, car, s’il était certain que sa dame ne ferait jamais le tour du monde, elle pourrait désormais faire le tour du paradis. Et un jour, il l’y rejoindrait…ou pas.

Voici comment Chen Kong avait détruit la seule femme qui eut jamais besoin de lui, envie de lui, à cette époque où il se voyait conquérir le monde.

 

Avant de mourir, il eut peur que son malheureux geste ne le conduise tout droit en enfer, alors, pour se racheter, il fit donc édifier un magnifique monument en l’honneur de sa dame : La pagode du Tigre et du Dragon.

 

 

Contexte : 

Depuis plusieurs années, Taïwan est sous la domination de la Hollande. A leur arrivée, les riches commerçants hollandais  prirent les plus beaux bâtiments de la ville pour leur utilisation personnelle, quitte à en expulser les taiwanais. Ces derniers devinrent rapidement des objets dont l’occupant disposait à sa guise. Les inégalités se creusèrent et les libertés furent restreintes. Le peuple taiwanais se sentait de plus en plus écrasé sous la domination hollandaise, si bien que des groupes de rebelles se formaient de manière disparate, au sein des bas quartiers. 

Synopsis :

Zhen Chen Kong, fils d’un blanchisseur destiné à reprendre l’affaire familiale, refuse cette domination qu’il considère comme illégitime. Animé par des idéaux de liberté et de justice propres à la jeunesse, le jeune homme constitue son propre groupe et se donne pour objectif d’unifier la rébellion.  Alors que Zhen Chen Kong se rend dans le quartier hollandais pour y faire des repérages en vue d’un attentat, il y croise le regard d’une belle jeune femme. Il en tombe immédiatement sous le charme et apprend qu’il s’agit de Lady Elisabeth, l’épouse du plus riche commerçant hollandais. Cette nouvelle est loin de le décourager puisqu’il fait tout pour attirer l’attention de la jeune femme. Après une suite de rencontres plus ou moins fortuites, des regards et des paroles échangés, Zhen Chen Kong et Elisabeth deviennent amants, et ce dans le plus grand secret.

Mais la révolte prend de plus en plus d’ampleur. Le plan de l’attentat des rebelles se précise : le but est de pousser les Hollandais à se réfugier tous ensemble dans le bastion de Zhe Kan Lo, puis de les y prendre au piège. Ayant confiance en Elisabeth, Zhen Chen Kong emmène son amante au repaire des rebelles, dont il a acquis la place de mentor et de chef, et lui montre l’ensemble de son plan. 

Le grand attentat commence. Comme prévu, les Hollandais doivent se dirigent pour leur sécurité vers Zhe Kan Lo. Les rebelles sont sur le point de prendre le bastion mais, à leur arrivée, il constate que ce dernier est vide. Les soldats hollandais sillonnent la ville pour démanteler les réseaux de rebelles grâce aux informations qu’a recueillies Elisabeth. En effet, cette dernière n’est qu’une espionne pour le compte des Hollandais et a manipulé Zhen Chen Kong. 

Zhen Chen Kong continue de se battre désespérément pour sauver la rébellion mais se fait capturer. Brisé, il comprend la trahison d’Elisabeth et est isolé dans une cellule dans les sous-sols du bastion. Les rebelles restants tentent de négocier la libération de leur chef mais doivent faire face à un ultimatum : attaquer et provoquer la mort de Zhen Chen Kong ou attendre une fois de plus que les Hollandais décident de leur sort. 

Elisabeth descend au sous-sol pour voir celui qu’elle aime et qu’elle a trahi. Elle s’approche de la cellule et lui fait face. Aucun des deux n’a besoin de parler, ils se comprennent par le regard. Trahi, anéanti, Zhen Chen Kong poignarde en plein cœur celle qu’il aime grâce à un éclat de verre trouvé au fond de sa cellule. Le garde, qui attendait derrière la porte, est alerté par le bruit et, face à la scène, tire en pleine tête sur Zhen Chen Kong. Le coup de feu agit comme un signal. Les rebelles comprennent que leur leader est mort et que plus rien ne les retient. Ils attaquent le bastion et remportent la victoire.

Les deux amants sont célébrés par deux statues, Zhen Chen Kong par un dragon et Elisabeth par un tigre, le seul animal capable de tenir tête au dragon. C’est aujourd’hui la pagode de Long Hu Ta.

 

Une réécriture qui est une amplification d'un épisode

Elisabeth descend au sous-sol pour voir celui qu’elle aime et qu’elle a trahi.

Elisabeth, ouvre la porte qui conduit à l’escalier et allume la lumière. Elle s’engage dans l’escalier tortueux et sournois comme son âme. A chaque pas, l’odeur des geôles devient de plus en plus présente : une odeur humide, une odeur de pourriture et de chair humaine émanant des corps décomposés et torturés des rebelles qui gisent près de Zhen Chen Kong.

Son pied glisse les moisissures, sur les ongles arrachés par l’un des gardiens, elle devine dans la pénombre des doigts coupés, elle entend des craquements sous ses pas. Elle perd peu à peu son assurance et imagine tout ce que son amant a dû subir. Elle pense à son corps mutilé et souffrant, elle se souvient de lui dans leurs étreintes, beau et triomphant. Elle pense au plaisir. Elle repense à la petite menuiserie, à l’odeur des copeaux de bois, à la sciure qui collait à son corps, qu’elle retrouvait le soir, quand elle rentrait chez elle.

Elle chancelle dans les escaliers en proie à des tourments, elle se plie et vomit. Elle essuie le coin de sa bouche d’un revers de sa manche, comme la femme du blanchisseur qu’elle aurait dû être, si la vie avait été normale, si elle avait pu épouser son amour.

Elle se redresse avec ce qui lui reste de dignité, elle force ses jambes à la tenir debout et à continuer sa descente vers les profondeurs obscures du bâtiment, vers la noirceur de son âme. Elle pense au révolté, à l’ennemi des siens, de sa famille, celui qu’il fallait éliminer pour continuer à vivre.

Elle s’approche de la cellule et lui fait face.

 

 Aucun des deux n’a besoin de parler, ils se comprennent par le regard.

 

Trahi, anéanti, Zhen Chen Kong poignarde en plein cœur celle qu’il aime grâce à un éclat de verre trouvé au fond de sa cellule.

 

Le garde, qui attendait derrière la porte, est alerté par le bruit et, face à la scène, tire en pleine tête sur Zhen Chen Kong.

 

 

Une autre amplification du cycle

« La nuit il aimait à s’imaginer guerrier improvisé devenu le leader de la rébellion. »

 

Comme toujours, après une journée harassante à répéter sans cesse les mêmes gestes, le jeune homme s’appuyait sur le rebord de sa fenêtre et contemplait longuement le ciel. D’un air rêveur, il s’amusait à deviner les constellations et discernait parfois parmi les étoiles le héros qu’il aurait voulu devenir. Il se voyait conquérir le monde, acclamé par une armée qui scandait son nom. Chacun de ses hommes lui témoignait un profond respect et le laissait juge de son destin. Ses discours passionnés contre l’oppresseur rassemblaient les foules qui buvaient ses paroles. Mais ce jeune héros n’était pas qu’un homme de parole. Défenseur de la veuve et l’orphelin, son courage et sa bravoure n’avaient d’égal dans tout le pays. Sur le champ de bataille, il s’élançait à travers les troupes ennemies et écrasait un à un ses adversaires. Le sang qui giclait sur son armure immaculée n’avait rien d’une salissure mais devenait le trophée qu’il exhibait lorsqu’il revenait victorieux, la tête des opposants ennemis à la main. Une odeur de cendre et de cadavres brûlés, des mains rendues poisseuses par le sang, un visage maculé d’un rouge écarlate, un sourire carnassier et conquérant, le héros revenait démon.  Il se réfugiait alors auprès de la femme au teint de neige, aux cheveux d’ébène et aux lèvres framboises, qui le prenait dans ses bras, lui ôtait son armure souillé, le frictionnait pour retirer toute impureté puis le réchauffait jusqu’à ce que le démon pernicieux ait quitté le corps de celui qui incarnait les idéaux de liberté de tout un peuple. Puis plus tard, un autre champ de bataille. Un autre ennemi. La même couleur. La même odeur. La même victoire. Une autre femme. C’est ce héros que notre jeune homme désire devenir. Et lorsque la fraîcheur du soir le ramenait à la réalité, il délaissait ses apparats guerriers pour endosser le rôle qu’il avait joué toute sa vie.

 

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6 juin 2015

La Pagode du dragon et du tigre

Contexte :

Zheng Chen Kong = héros qui a libéré Taïwan des Hollandais. Héros représentant le peuple taïwanais à le tigre

Davy Jones : chef des Hollandais, homme barbare et tyrannique à le serpent, sournois et détestable

Elizabeth : fille du chef, d’une grande beauté. Combattante et sans peur. Elle n’hésite pas à sortir les armes pour obtenir ce qu’elle veut à tempérament de feu, le dragon

Pagode : bâtiment que le chef s’est approprié par la force quelques années auparavant. Lieu dans lequel il fait défiler les prétendants susceptibles d’épouser sa fille. Modification : lieu dans lequel il tente de trouver des combattants afin de se constituer la plus puissante des armées. Chaque famille reçoit une convocation : un membre mâle de chaque famille doit se présenter à la pagode afin que Davy Jones détermine s’il est digne d’épouser sa fille/d’intégrer son armée. S’il n’est pas retenu :

- il est suffisamment jeune et fort pour servir dans l’armée de Taïwan

- il est faible, vieux, handicapé etc., il est alors exécuté

 

Première écriture rapide des grands points de l’histoire :

Un jour, la famille Zheng reçoit la convocation. Cheng se sacrifie, se rend à la pagode afin d’épargner son frère de deux ans son cadet. Arrivé à la pagode, il se retrouve dans la salle du jugement. Davy Jones et sa fille sont installés sur un trône. Cheng commence les tests, Davy Jones lui pose des questions sur sa famille, amis, travail. Il scrute toutes ses réactions. S’ensuit un combat entre Cheng et un soldat, tendant à déterminer si Cheng est assez fort physiquement pour protéger sa femme de toute attaque. Durant tout l’entretien, Davy Jones observe des regards séducteurs/amoureux entre les deux jeunes gens et devient fou de rage. Il réalise qu’il ne veut pas perdre sa fille, qu’il ne veut pas perdre l’amour qu’elle lui porte (ce qu’il craint de se voir se produire si elle épouse Cheng). Il décide donc d’écarter toute menace en écartant Cheng. Ce dernier est plus que déstabilisé par cette décision puisqu’il a brillamment réussi tous les tests. Il ne se laisse pas emporter par les gardes, il décide de se rebeller afin de défendre sa propre vie + l’amour qu’il porte déjà à Elizabeth. Se produit alors un combat animal et féroce entre les deux hommes. Puis Elizabeth intervient. Elle écarte Cheng du combat et se retourne contre son père qui lui a fait subir sa tyrannie durant toute sa vie. Cheng veut tuer Davy Jones mais sa fille l’en empêche. Elle protège tout de même son père et négocie son exil en échange de sa mort. C’est ainsi qu’Elizabeth (le dragon) et Chang (le tigre) ont réussi par l’union de leurs forces à libérer Taïwan de la dictature de Davy Jones. C’est pour cette raison que deux immenses statues à leur effigie ont été bâties et disposées à l’entrée de la pagode. Le dragon et le tigre sont donc encore considérés comme des emblèmes asiatiques, tandis que le serpent est dénigré dans tout Taïwan.

 

Répétition/réécriture :

C’était le premier jour de l’hiver dans la majestueuse ville de Taïwan. Les Hollandais avaient pris le pouvoir il y a quelques années de cela, et les habitants subissaient avec effroi la domination du grand chef Davy Jones. C’était un homme tout ce qu’il y avait de plus barbare et tyrannique, ce qui lui avait valu le sournois surnom de Serpent. C’était à se demander comment il avait pu avoir une fille aussi merveilleuse que la sienne. Elle était pourvue d’une grande douceur, mais se révélait également être une combattante intrépide lorsqu’il s’agissait de défendre les causes qui lui tenaient à cœur. Ce tempérament de feu se reflétait dans son indescriptible beauté. Ses cheveux flamboyaient de force et nul ne se serait aventuré à croiser son regard lorsqu’elle était contrariée. A bien des égards, elle était considérée comme le Dragon destiné à délivrer Taïwan de la dictature de Davy Jones. Or, ce dernier, conscient du potentiel de rébellion que possédait sa fille, et craignant qu’elle ne se retourne un jour contre lui, s’évertuait à la garder au plus près de lui. Il portait une attention toute particulière à ce que la journée de sa fille soit rigoureusement identique à la sienne. Et c’est ainsi qu’elle assistait à tous les entretiens, entrainements, combats, et réunions diverses et variées.

C’était au commencement de l’hiver à Taïwan. La somptueuse ville se trouvait prisonnière de la dictature de Davy Jones, le plus grands des barbares, depuis près de quinze ans. Le chef des Hollandais faisait régner la terreur et nul n’était à l’abri de subir ses foudres impitoyables. Désireux d’étendre sa domination à tout le continent, il se consacrait corps et âme à l’élaboration d’une armée destinée à détruire quiconque oserait se mettre en travers de sa route. Et c’est ainsi qu’au début de chaque hiver, un membre mâle de chaque lignage recevait l’ordre de se présenter à la pagode de la ville. Là-bas, Davy Jones déterminait si le pauvre malheureux était digne de rejoindre son impétueuse armée. S’il ne convenait pas, le barbare n’éprouvait aucune pitié à l’exécuter sur le champ.

C’était le début des grandes gelées dans la mystérieuse ville qu’était Taïwan. Les pauvres habitants vivaient dans des conditions épouvantables depuis que Davy Jones, le terrible chef des Hollandais, avait conquis la ville par la force il y a de cela ce qui leur semblait être désormais une éternité. Il avait tout dévasté sur son passage. Habitations incendiées, commerces saccagés, monuments ravagés, il ne restait rien. Le peuple n’avait plus aucune source de revenu et se retrouvait à la merci du grand chef. S’ils se pliaient à la volonté du tyran, ils pouvaient espérer recevoir quelques vivres chaque mois. L’hiver étant la période la plus redoutable, beaucoup ne survivaient pas jusqu’à la saison suivante. Or, c’était le moment que choisissait Davy Jones pour donner l’ordre ultime. Chaque hiver, les habitants recevaient l’obligation de désigner un mâle dans chaque famille. Ce dernier était alors soumis au jugement de Davy Jones. S’il était considéré comme suffisamment fort, vaillant et téméraire, il recevait l’honneur de rejoindre la grande armée. Dans le cas contraire, il était exécuté. Cette année, dans la famille Zheng, c’est le jeune Chen Kong qui fut désigné.

 

 

 

Amplification du texte de Cyril :

Sa main droite était agile et tranchante : aucun homme ne lui résistait, le plus sauf d’entre eux ne pouvait plus se lever. Sa main gauche était puissante et effroyable : dix hommes ne pouvaient stopper un coup dans son élan. Le jeune Ronald Weasley avait un destin tout tracé. Il était le combattant intrépide qui détenait le pouvoir de libérer Taïwan de la tyrannie du borgne Capitaine Crochet. Les deux hommes se rencontrèrent un beau jour d’hiver. Les nuages régnaient sur le pays depuis plusieurs semaines. Ce jour-là, cependant, le soleil était réapparu. Tout semblait différent. Le retour de la lumière semblait annoncer un grand changement. C’était le jour qu’avait choisi Ronald pour aller défier le dictateur Crochet. Armé de son courage et de son épée, il réunit la petite armée de fidèles qu’il s’était constituée au fil des années. Chacun était fort, agile et sans peur. Chacun avait la pleine conscience des risques que représentait cette rébellion. Chacun était prêt à tout pour délivrer amis, famille et patrie, peu leur importait si la mort les attendait au bout du chemin. La petite armée se mit en route vers le Zhe Jan Lo, pleine de bravoure et d’espoir. C’était en ce lieu cher au cœur des Vietnamiens que résidaient Crochet et ses hommes. Le voyage ne fut pas long, et, arrivés aux portes du bâtiment, Ronald prit la parole : « Nobles combattants, n’ayez crainte, Dieu veille sur nous. ». Cette parole conquérante permis à la petite armée de se précipiter à l’intérieur de la bâtisse. Dès lors, la bataille commença. Les coups fusaient, le sang giclait et les hommes succombaient. Les combattants de Ronald s’émerveillaient de la dextérité avec laquelle leur chef maniait les armes. Les lames semblaient littéralement flotter entre ses mains, et nul ne pouvait résister à l’extrême précision dont il faisait preuve. Après seulement quelques minutes de combat, tous les Hollandais furent décimés. Seul le Capitaine Crochet subsistait, aux prises d’un duel acharné contre Ronald. Le reste de la troupe assistait au combat, tels des spectateurs n’osant plus respirer. Soudain, dans un souffle, Ronald décapita le Capitaine, sans bruit ni effort. La tête du tyran alla rouler dans la main d’un défunt Hollandais. Tous restèrent abasourdis quelques instants, mais quand chacun prit conscience de la tournure des évènements, des explosions de joie résonnèrent dans l’ensemble du bâtiment. Taïwan était libre. Quelques mois plus tard, on érigea deux statues l’honneur de Ronald Weasley. A droite, un tigre, agile et tranchant. A gauche, un dragon, puissant et effroyable : les mains de la justice. L’endroit fut alors nommé la pagode du tigre et du dragon, Long Hu Ta.

6 juin 2015

Le Scriptorium, du côté de Taïwan

Uen fois les textes écrits, les étudiants se sont emparés de ceux de leurs camarades et leur ont fait subir ce que les hommes du moyen âge réservaient naturellement aux textes. C'est le jeu de l'amplification, du développement qui a fait d'eux des remanieurs de textes, donnant lieu à ce qui sera pour les philologues du futur autant de leçons différentes d'un même texte, autant de versions d'une même geste.

Marie-Anouchak Reynaud

Amplification d’un passage du texte de Florian («Il avait détruit la seule femme qui eut jamais besoin de lui, envie de lui ») :

 

Il avait détruit la seule femme qui eut jamais besoin de lui, envie de lui. A cette époque, il se voyait conquérir le monde. Il lui promettait tout…mais ne faisait jamais rien. Chaque jour il prenait de nouveaux engagements, chaque jour il s’excusait de ne pas les avoir tenus, chaque jour elle lui pardonnait, convaincue qu’il était sincère. Mais un jour elle en eut assez.

« Vous et vos vaines promesses n’avez qu’à aller au diable ! » Elle s’était lassée, il allait la perdre, elle allait partir. C’est alors qu’il avait senti son cœur bondir hors de sa poitrine. Il fut piqué par un sentiment violent, profond et soudain. Il avait fallu qu’elle veuille le quitter pour qu’il se rende compte à quel point il tenait à elle, à quel point sa vie sans elle ne valait rien. Pas un sou, pas un clou, rien.

« Je vous promets, ma mie, que dès la fin de cette semaine nous partirons ensemble pour le tour du monde que je vous ai tant vanté. Ceci est la dernière, la plus belle, la plus folle des promesses que je vous fais et c’est aussi la première et la seule que je tiendrai véritablement. Faites-moi confiance une dernière fois mon amour. » Il avait mis toute son âme, tout son cœur, tout ce qu’il avait de meilleur dans cette promesse. Désormais, sa vie était pendue aux jolies lèvres de sa dame, il lui suffisait d’un mot d’un seul pour tout anéantir : « Non » lui jeta-t-elle au visage.

Pour la première fois, il lui avait fait une réelle promesse, pour la première fois, il comptait la tenir, pour la première fois, elle refusa de le suivre dans son délire, convaincu qu’il mentait.

Le cœur déchiré, Chen Kong prit une décision pour le moins radicale et très soudaine. Devant son air si dur, si sec, si inflexible, il ne trouva pas d’autre solution. Si elle ne partait pas avec lui, elle ne partirait nulle part. Avec tout ce qu’il avait de plus mauvais en lui, il la frappa violemment derrière la tête. Elle tomba d’un coup sans avoir pu prononcer la moindre syllabe. Mais l’expression horrifiée de son visage suffisait à dire son plus grand étonnement et sa plus grande stupeur.

D’une certaine façon, Chen Kong avait respecté sa promesse, car, s’il était certain que sa dame ne ferait jamais le tour du monde, elle pourrait désormais faire le tour du paradis. Et un jour, il l’y rejoindrait…ou peut-être pas.

Voici comment Chen Kong avait détruit la seule femme qui eut jamais besoin de lui, envie de lui, à cette époque où il se voyait conquérir le monde.

 Avant de mourir, il eut peur que son malheureux geste ne le conduise tout droit en enfer, alors, pour se racheter, il fit donc édifier un magnifique monument en l’honneur de sa dame: La pagode du Tigre et du Dragon.

 

Anonyme français

Contexte :

Depuis plusieurs années, Taïwan est sous la domination de la Hollande. A leur arrivée, les riches commerçants hollandais  prirent les plus beaux bâtiments de la ville pour leur utilisation personnelle, quitte à en expulser les taiwanais. Ces derniers devinrent rapidement des objets dont l’occupant disposait à sa guise. Les inégalités se creusèrent et les libertés furent restreintes. Le peuple taiwanais se sentait de plus en plus écrasé sous la domination hollandaise, si bien que des groupes de rebelles se formaient de manière disparate, au sein des bas quartiers.

Synopsis :

Zhen Chen Kong, fils d’un blanchisseur destiné à reprendre l’affaire familiale, refuse cette domination qu’il considère comme illégitime. Animé par des idéaux de liberté et de justice propres à la jeunesse, le jeune homme constitue son propre groupe et se donne pour objectif d’unifier la rébellion.  Alors que Zhen Chen Kong se rend dans le quartier hollandais pour y faire des repérages en vue d’un attentat, il y croise le regard d’une belle jeune femme. Il en tombe immédiatement sous le charme et apprend qu’il s’agit de Lady Elisabeth, l’épouse du plus riche commerçant hollandais. Cette nouvelle est loin de le décourager puisqu’il fait tout pour attirer l’attention de la jeune femme. Après une suite de rencontres plus ou moins fortuites, des regards et des paroles échangés, Zhen Chen Kong et Elisabeth deviennent amants, et ce dans le plus grand secret.

Mais la révolte prend de plus en plus d’ampleur. Le plan de l’attentat des rebelles se précise : le but est de pousser les Hollandais à se réfugier tous ensemble dans le bastion de Zhe Kan Lo, puis de les y prendre au piège. Ayant confiance en Elisabeth, Zhen Chen Kong emmène son amante au repaire des rebelles, dont il a acquis la place de mentor et de chef, et lui montre l’ensemble de son plan.

Le grand attentat commence. Comme prévu, les Hollandais doivent se dirigent pour leur sécurité vers Zhe Kan Lo. Les rebelles sont sur le point de prendre le bastion mais, à leur arrivée, il constate que ce dernier est vide. Les soldats hollandais sillonnent la ville pour démanteler les réseaux de rebelles grâce aux informations qu’a recueillies Elisabeth. En effet, cette dernière n’est qu’une espionne pour le compte des Hollandais et a manipulé Zhen Chen Kong.

Zhen Chen Kong continue de se battre désespérément pour sauver la rébellion mais se fait capturer. Brisé, il comprend la trahison d’Elisabeth et est isolé dans une cellule dans les sous-sols du bastion. Les rebelles restants tentent de négocier la libération de leur chef mais doivent faire face à un ultimatum : attaquer et provoquer la mort de Zhen Chen Kong ou attendre une fois de plus que les Hollandais décident de leur sort.

Elisabeth descend au sous-sol pour voir celui qu’elle aime et qu’elle a trahi. Elle s’approche de la cellule et lui fait face. Aucun des deux n’a besoin de parler, ils se comprennent par le regard. Trahi, anéanti, Zhen Chen Kong poignarde en plein cœur celle qu’il aime grâce à un éclat de verre trouvé au fond de sa cellule. Le garde, qui attendait derrière la porte, est alerté par le bruit et, face à la scène, tire en pleine tête sur Zhen Chen Kong. Le coup de feu agit comme un signal. Les rebelles comprennent que leur leader est mort et que plus rien ne les retient. Ils attaquent le bastion et remportent la victoire.

Les deux amants sont célébrés par deux statues, Zhen Chen Kong par un dragon et Elisabeth par un tigre, le seul animal capable de tenir tête au dragon. C’est aujourd’hui la pagode de Long Hu Ta.

6 juin 2015

Les Monuments inspirateurs, du côté de Taïwan

La Pise d’Orange était l'œuvre au programme en cours de langue. Henri Grégoire a proposé, vers 1950, d’expliquer, par la théorie des monuments inspirateurs la genèse de ce texte[1]. Il voit dans ce texte, une légende issue des monuments de la ville dont les hommes du moyen âge avaient perdu le sens et oublié l’histoire. C’est donc à partir de l’arc de triomphe de cette ville qu’ils déplacent vers le Rhône la figure réelle de Guillaume de Toulouse. La mémoire de l'occupation d’Orange par les Sarrasins dans la première moitié du VIIIième siècle et après l’an mille fournit un cadre plausible pour expliquer les monuments et leurs sculptures.

Une partie de l'atelier s'est donc appuyée sur les images des monuments d’orange dont les étudiantes taïwanaises ont dû inventer à leur tour l'histoire, comme ces quasi Gaulois qui n'étaient pas leurs ancêtres. Pour faire bonne mesure, les étudiants français étaient invités à travailler sur des monuments taïwanais.

L'atelier s'est vite transformé en scriptorium, chacun allant comme il le pouvait à la recherche de la culture de l'autre dans l'espace et le temps. Comme dans un scriptorium, autant qu'on l'imagine, les textes se sont enrichis. D'abord du travail collectif sur la langue française moderne. Les étudiants français faisant leur premières armes d'enseignants en reprenant leur camardes des antipodes, et découvrant ainsi aussi leur langue.

Marie-Anouchka Reynaud

 

Les monuments inspirateurs

 

Invention d’une histoire à partir de deux monuments : La Pagode du Tigre et du Dragon et le Bastion Hollandais, et un héros : Zheng Chen Kong.

 

Contexte :

Depuis plusieurs années, Taïwan est sous la domination de la Hollande. A leur arrivée, les riches commerçants hollandais  prirent les plus beaux bâtiments de la ville pour leur utilisation personnelle, quitte à en expulser les taiwanais. Ces derniers devinrent rapidement des objets dont l’occupant disposait à sa guise. Les inégalités se creusèrent et les libertés furent restreintes. Le peuple taiwanais se sentait de plus en plus écrasé sous la domination hollandaise, si bien que des groupes de rebelles se formaient de manière disparate, au sein des bas quartiers.

Synopsis :

Zhen Chen Kong, fils d’un blanchisseur destiné à reprendre l’affaire familiale, refuse cette domination qu’il considère comme illégitime. Animé par des idéaux de liberté et de justice propres à la jeunesse, le jeune homme constitue son propre groupe et se donne pour objectif d’unifier la rébellion.  Alors que Zhen Chen Kong se rend dans le quartier hollandais pour y faire des repérages en vue d’un attentat, il y croise le regard d’une belle jeune femme. Il en tombe immédiatement sous le charme et apprend qu’il s’agit de Lady Elisabeth, l’épouse du plus riche commerçant hollandais. Cette nouvelle est loin de le décourager puisqu’il fait tout pour attirer l’attention de la jeune femme. Après une suite de rencontres plus ou moins fortuites, des regards et des paroles échangés, Zhen Chen Kong et Elisabeth deviennent amants, et ce dans le plus grand secret.

Mais la révolte prend de plus en plus d’ampleur. Le plan de l’attentat des rebelles se précise : le but est de pousser les Hollandais à se réfugier tous ensemble dans le bastion de Zhe Kan Lo, puis de les y prendre au piège. Ayant confiance en Elisabeth, Zhen Chen Kong emmène son amante au repaire des rebelles, dont il a acquis la place de mentor et de chef, et lui montre l’ensemble de son plan.

Le grand attentat commence. Comme prévu, les Hollandais doivent se dirigent pour leur sécurité vers Zhe Kan Lo. Les rebelles sont sur le point de prendre le bastion mais, à leur arrivée, il constate que ce dernier est vide. Les soldats hollandais sillonnent la ville pour démanteler les réseaux de rebelles grâce aux informations qu’a recueillies Elisabeth. En effet, cette dernière n’est qu’une espionne pour le compte des Hollandais et a manipulé Zhen Chen Kong.

Zhen Chen Kong continue de se battre désespérément pour sauver la rébellion mais se fait capturer. Brisé, il comprend la trahison d’Elisabeth et est isolé dans une cellule dans les sous-sols du bastion. Les rebelles restants tentent de négocier la libération de leur chef mais doivent faire face à un ultimatum : attaquer et provoquer la mort de Zhen Chen Kong ou attendre une fois de plus que les Hollandais décident de leur sort.

Elisabeth descend au sous-sol pour voir celui qu’elle aime et qu’elle a trahi. Elle s’approche de la cellule et lui fait face. Aucun des deux n’a besoin de parler, ils se comprennent par le regard. Trahi, anéanti, Zhen Chen Kong poignarde en plein cœur celle qu’il aime grâce à un éclat de verre trouvé au fond de sa cellule. Le garde, qui attendait derrière la porte, est alerté par le bruit et, face à la scène, tire en pleine tête sur Zhen Chen Kong. Le coup de feu agit comme un signal. Les rebelles comprennent que leur leader est mort et que plus rien ne les retient. Ils attaquent le bastion et remportent la victoire.

Les deux amants sont célébrés par deux statues, Zhen Chen Kong par un dragon et Elisabeth par un tigre, le seul animal capable de tenir tête au dragon. C’est aujourd’hui la pagode de Long Hu Ta.

 

6 juin 2015

Le Scriptorium d'Orange

Ici, ce sont les textes des étudianst ttaïwanaises qui sont repris par leurs camarades, comme au moyen âge, en usant de différentes formes de réécritures : continuation, amplification, etc.

 

Texte Original : Wang Yun-Zhu

  Il y a une ville agricole et agréable qui s’appelle ‘’ Orange ’’, ce qui est le plus connu dans cette ville, c’est le fruit ‘’l’orange’’. Guillaume et Orable sont un couple qui vient de se marier. Ce couple cultive les meilleures oranges ! Mais un jour, comme la guerre de cent ans est déclarée, tous les hommes majeurs doivent entrer dans l’armée pour défendre la ville. Cependant, certains hommes ne veulent pas se séparer de leur famille ou craignent de mourir s, alors ils fuient. Maintenant, dans la ville il reste seulement les femmes et les enfants . Guillaume se sent très triste et il est déçu par les autres habitants, il voudrait sauver tous les habitants mais il hésite réticent. Sa femme Orable s’approche de lui et lui dit ‘’Mon amour, fais ce que tu veux et ce que tu dois faire, ne t’inquiète pas, je prends soin de moi.’’ 

  Le lendemain matin, l’ennemi envahit Orange, Guillaume et les hommes qui restent, emmènent les femmes et les enfants à l’église pour se réfugier. Puis ils sortent pour se battre, la situation est dure, car il y a très peu d’hommes, mais Guillaume ne veut pas renoncer, il insiste / il persiste jusqu’au dernier moment, il souhaite que le miracle se produise. Soudain, il entend des clameurs, ce sont les hommes qui avaient fui  !! En fait, ils n’avaient pas  fui mais étaient allés chercher plus de soldats / des renforts. Grâce à eux, Guillaume et ses compagnons finissent par gagner / gagnent la guerre. Et c’est pour cela que les gens ont construit ce monument, pour commémorer cette victoire.

  

Texte réécrit par LING MEI-FANG

Après la guerre, Guillaume a été fait l’éloge par le peuple pour son héroïsme. Sous un grand soutien des citoyens, Guillaume est devenu le seigneur d’Orange. Au début, grâce à sa domination brillante, Orange fut de plus en plus prospère forte, ses habitants ont profité d’une vie riche dont ils étaient satisfaits beaucoup. Ils ont alors fourni à leur seigneur ce qu’il voulait. Pourtant, tous les l’amplement de nourriture et de vêtements, Guillaume a commencé à négliger les affaires de la ville. Il s’est même adonné aux plaisirs amoureux. Dès lors, il a totalement ignoré les conseils d’autri, même ceux de sa femme. Il s’est livré toujours à des orgies. L’économie d’Orange a brusquement reculé. Des mécontentement des citoyens se sont accumulés. Ils ont décidé de lui résister. Tout à coup, Orable a apparu. Elle a mené des habitants pour se revolter contre Guillaume, car elle avait en marre de ce qu’il avait fait. Enfin, Guillaume a été chassé de son trône. Orable est devenue le seigneur pour remplir le poste.

 

Wang, Yun-Zhu

(Continuez à écrire de l’hisoire d’autre camarade)

 

 (la suite du texte de LING,MEI-FANG)

 Mais, il y a une autre conte de cette femme miserable, normalement, les parents le racontent aux enfants pour les effrayer.

  Comme Orable étaient une femme qui avait la nostalgie de son pays(bleu), on dit que son fantôme se balade dans la rue pour rentrer chez elle. Si tu la rencontre, tu ne ragardes jamais directement ses yeux, sinon elle va te suivre, et si ça se passe, tu la jets des oranges et après elle fuira (comme elle n’aime pas le pays ‘’Orange’’). L’autre version de cette conte est que Orable déteste vachement les gens qui gaspillent des alimentations, alors dès qu’elle trouve quel’qun qui a fait ça, elle va mordre petit à petit son corps pendant son sommeil. Donc, les parents aiment bien raconte l’ histoire de Orable pour avertir ses enfants de ne pas parler avec l’étranger dans la rue et ne pas gaspiller des alimentations, sinon Orable va les chasser.

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6 juin 2015

Le Cycle de Guillaume revu et corrigé par des troubadours taïwanais

Une xemple de sciptorium avec différents textes écrits et réécrits à partir des monuments d'Orange.

Comme au moyen âge, sans que ccela ait fait partie de la consigne, on voit surgir des altérations de noms propres (Orable devient Grable, par la vertu de la peu déchiffrable écriture latine du professeur...) le monument français devient le document français).

Une tout autre conception de l'auteur que celle à laquelle nous a habitués la tradition moderne !

 

Un homme et Sa Cathédrale(PEI-CHUN LIAO)

 

Depuis longtemps, il y avait beaucoup d’anges qui habitaient dans une grande cathédrale, située à Orange. Chaque ange avait quelque chose dans la main, par exemple, un arc, une épée, un instrument de musique, de chirurgie, etc. Cette cathédrale avait trois portes sur la façade. Sur ses murs, il y avait des statues de ces anges et d’un homme. Cet homme était très important pour eux. C’était l’homme qui avait inventé ces anges et avait construit cette Cathédrale et il s’était sculpté lui-même sur le mur aussi. Il s’appelait Guillaume. Il avait aussi sculpté le cochon et le chien parce que c’était les animaux qu’il aimait le plus. Il avait eu un cochon et un chien, mais ils étaient morts de maladie. Il croyait que ses favoris iraient au paradis, donc il a inventé les anges pour protéger son cochon et son chien. Quand il était libre, il sculptait. Les murs, les colonnes, le toit, les fenêtres étaient bien sculptées. Les habitants d ‘Orange étaient fiers de Guillaume et de sa Cathédrale.

 

GUILLAUME ET SA CONSTRUCTIONS SCULPTEE (YU-YING LIN)

 

Depuis longtemps, il  y avait un village qui s’appelait Orange. Il y avait beaucoup d’anges dans la rue. Ils aimaient se réunir dans la rue pour jouer la comédie et ils vivaient de leurs représentations. Malheureusement, il y avait la famine dans le village  et tous les habitants étaient pauvres, il y avait donc de moins en moins de gens qui venaient  voir leurs représentations. Les anges avaient faim et ils n’avaient ni de nourriture ni de maison. Ils décidèrent d’aller dans la forêt pour chercher de la nourriture. Quand ils traversaient la forêt, ils virent un cochon. Un des anges proposa de rôtir du cochon. La plupart d’entre eux était d’accord. Le cochon les implorait de ne pas le manger et il leur dit qu’il était intelligent et qu’il pouvait résoudre leur problème. Le cochon leur dit qu’il y avait une Cathédrale dans la forêt dont l’architecte était riche, il pouvait les aider. Et le cochon conduisit les anges à la Cathédrale. Quand ils arrivèrent, ils virent un homme qui était en train de sculpter sur une grande construction. L’homme aperçut les anges, il cessa son travail et se présenta. Il leur dit qu’il s’appelait Guillaume, qu’il était l’architecte de la Cathédrale et qu’il était sculpteur. Après, les anges lui dirent qu’ils voulaient son aide. Et Guillaume, qui était gentil, accepta de les aider. Les anges jouèrent la comédie pour le remercier. Guillaume n’avait ni famille ni femme mais il avait un chien. Ils vécurent ensemble avec les anges et le cochon, ils étaient contents tous les jours. Mais au bout d’un an, le cochon et le chien moururent de la grippe aviaire. Guillaume fut très triste. Il croyait que ses amis iraient au paradis. Il continua son travail et bâtit une grande construction à côté de la  cathédrale. Il sculpta le cochon, le chien, les anges et lui-même sur les murs parce qu’il espérait qu’ils seraient toujours ensemble.    

 

 

Une petite histoire du document français

Une petite histoire du monument français

Il y a trois portes arquées. La porte au milieu de cette construction est plus grande que les autres. Ça peut indiquer qu’elle est une porte principale de cette construction. À Côté de la porte, il y a les colonnes sculptées. Le style des colonnes est presque le même que celui des colonnes romaines. Il y a beaucoup de sculptures sur le mur. Mais sur chaque mur il y a des sculptures différentes. Les sculptures de cette construction ne sont pas seulement des statues. Il semble qu’il y a différentes histoires mythologiques. Les sculptures ont peut-être pour sujet des histoires de Dieu, des anges… etc.

            Dans le paradis, il y a un héros très célèbre qui s’appelle Guillaume. Pourquoi tout le monde le connaît-il ? Il y a une légende racontant qu’il avait sauvé la fille du maire de la ville Grange du monde qui s’appelle Grable et qui est tombée amoureuse de lui. Après quelques mois, elle a décidé de se marier avec lui ! Cela a changé complètement la relation entre le paradis et le monde, qui n’avaient jamais eu de contact. Cela a exercé aussi une grande influence sur le paradis. Une grande partie des anges croyait qu’il ne devait y avoir aucune connexion entre deux lieux différents. Selon la loi du paradis, il était  interdit d’avoir aucune amitié entre les humains et les anges, et encore moins, d’amour. Sans doute, ça ne changeait rien à l’amour qui les unissait. Enfin, Guillaume traversa la porte principale de cette construction, devint pour rester à côté de son amoureuse. C’est la raison pour laquelle cette porte est très connue, en particulier pour les amoureux, qui passent par cette porte pour bénir leur amour.

Une petite histoire du monument français

Il y a trois portes arquées. La prote de gauche symbolise le côté ‘’méchant’’. La prote de droite symbolise le côté '' honnête ''. La porte au milieu de cette construction qui est plus grande que les autres symbolise l’''amour ''. Ça indique peut-être qu’elle est une porte principale de cette construction. À Côté de la porte, il y a les colonnes sculptées. Le style des colonnes est presque le même que des colonnes romaines. Chaque mur de cette construction a des sculptures différentes.  Les sculptures de cette construction ne sont pas seulement des statues. Il semble qu’il y a différentes histoires mythologiques. Il peut s’agir de Dieu, des anges, des démons....etc.

            Dans le paradis, il y a un héro très célèbre qui s’appelle Guillaume. Pourquoi tous les gens le connaissent ? Parce qu’il est le fils de Dieu. Il était célèbre pour avoir brûlé la barbe de son père. Il était très en colère contre son père qui lui interdisait d’aller sur Terre. Mais ça ne l’empêchait  pas d’aller sur Terre....  Il y a une légende romantique qui circule chez les humains. C’est que Guillaume a sauvé la fille du maire de la ville Grange. Elle s’appelle Grable. À ce moment-là, elle est tombée amoureuse de lui. Après quelques mois, elle a décidé de se marier avec lui ! Ça changeait complètement la relation entre le paradis et le monde, qui n’avait jamais eu de lien. Ça exerçait aussi une grande influence dans le paradis. Une grande partie des anges croyaient qu’il ne devait avoir aucune relation entre les deux lieux. Selon la loi du paradis, il est interdit d’avoir aucune amitié entre les humains et les anges et bien sûr, pas d’amour non plus. Sans doute, ça ne changeait rien de l’amour entre eux. Guillaume est devenu un humain et pour cela il fallait traverser la porte’’Amour’’, la porte principale de cette construction pour rester avec son amoureuse. Malheureusement, il traversa la fausse porte ‘’méchant’’. Il y avait une fille qui s’appellait Grable aussi. Grable la bonne et Grable la méchante étaient des jumelles et on avait du mal à les différencier. Grable la méchante aimait manger de la viande crue et écoutait de la musique rock. Guillaume pensait que ce ne était pas la réalité, mais une illusion. Donc il retourna au paradis. Il mangea un médicament  qui permettait doublier, « la médecine d’oublier ». Tout était terminé. C’est la raison pour laquelle cette porte est très connue, en particulier des amoureux et que les gens passent par cette construction pour bénir leur amour.

 (le suivant du texte de LING,MEI-FANG)

 

 Mais, il y a une autre conte de cette femme miserable, normalement, les parents le racontent aux enfants pour les effrayer.

  Comme Orable était une femme qui avait la nostalgie de son pays (bleu), on dit que son fantôme se balade / promène dans la rue pour rentrer chez elle. Si tu la rencontre, tu ne regardes jamais directement ses yeux, sinon elle va te suivre, et si ça se produit, tu lui jettes des oranges et après elle fuira (comme elle n’aime pas le pays ‘’Orange’’). L’autre version de cet conte est que Orable déteste énormément les gens qui gaspillent des aliments, alors dès qu’elle trouve quelqu’un qui a fait ça, elle va mordre petit à petit son corps pendant son sommeil. Donc, les parents aiment bien raconter l’histoire de Orable pour avertir leurs enfants de ne pas parler avec des étrangers dans la rue et de ne pas gaspiller la nourriture, sinon Orable va les chasser et les mordre.

 

Texte Original: LIN,YU-YING

 

Guillaume a recherché Orable

C’est une construction, il y a trois portes, et la forme de la porte est un arc. Sur le bâtiment, il y a beaucoup de petites sculptures. Il y a beaucoup de gens et les gens sont commes les anges et les animaux. Ils ressemblent à des loups, et il y a un homme, qui semble le prince, et qui est sous le loup. Il y a quatre colonnes devant la construction. Elles sont cannelées, et il y a aussi des sculptures sur les colonnes.

Les sculptures :

Il y a beaucoup de sculptures sur la construction, ce sont des gens (un homme, une femme, des anges),des animaux(loup), et des plantes. Je pense que c’est une histoire qui concerne un homme et une femme. Cet homme qui s’appelle Guillaume. Un jour, le roi d’Orange annonce que si quelqu’un trouve sa fille, Orable, il pourra l’epouser. Après que Guillaume a appris cette nouvelle, il commence à cherceher la femme. Pour lui, c’est une aventure. Sur la route à la recherche de la princesse, Il a rencontré beacoup de gens, et les gens l’aident beaucoup donc, les sculptures ressemblent aux anges. Mais il a aussi rencontré des difficultés, il a traversé beaucoup de forêts (les plantes sur la construction). Mais enfin, il n’est pas arrivé à trouver la femme. C’est pourquoi l’homme et la femme sur la construction sont      éloignes. Parce qu’a la fin de son sventure, il est attaqué par un loup. (le loup sur l’homme sur la construction) et le roi bâtit cette construction pour comméorer ce   héro.

 

 

Texte réécrit: LIAO, PEI-CHUN

 

Ne Jamais Séparer

  C’est une construction, il y a trois portes, et la forme de la porte est un arc. Sur le bâtiment, il y a beaucoup de petites sculptures. Il y a beaucoup de gens et les gens sont commes les anges et les animaux. Ils ressemblent à des chiens, et il y a une jeune femme, qui sous le chien. Il y a quatre colonnes devant la construction et bien cannelées.

  Les sculptures sur les colonnes sont un homme, une femme, des anges et des plantes. Je pense que c’est une histoire qui concerne une famille miserable.

  Au début, cette famille était heureuse et harmonieuse. Mais un jour, le roi d’Orange annonce que tous les hommes étaient mobilisé pour la guerre, donc, l’homme de cette famille, qui s’appelle Guillaume, devait partir. Désormais, la femme et ses enfants vivaient pauvrement. Ils attendaient l’homme tous les jours. Un jour après trois ans, un fonctionnaire a rendu visite a la femme et lui a dit que son mari est mort dans la guerre mais, mort en héro. Il a été intrigué secrètement par l’énnemie quand il a voulu s’infilter à travers les positions ennemies. Le fonctionnaire a donné beaucoup d’argent et de nourriture à la femme pour pleurer un defunt, remercier et aussi s’excuser. Mais... les enfants sont déjà morts de faim il y a dix jours... La femme était trop triste d’accepter la réalite. Elle les a refusé. Après les mortes de son mari et ses enfants, elle ne parlait jamais. Elle voulait construire un bâtiment pour les commémorer. Elle pense que ses enfants étaient innocents donc, ils seront devenus des anges et son mari sera devenu Gabriel. Elle sculrtait et peignait tous les jours. D’autre fois, elle a dit aux anges qu’elle a peint. Elle a sculpté elle-même aussi parce qu’elle voulait enfermer sa famille dans ce bâtiment et ne jamais séparer. Après le bâtiment était bien construit, la femme s’est suicidée et elle a souhaité d’enterrer sous la porte de bâtiment.

  Le roi d’Orange était touché par la femme donc, il a annoncé que tout le monde devait regretter cette famille au bâtiment le 9 mars annuellement. 

  

  

Une petite histoire remaniée   TSENG, LIN-HUI

Gérable, c'est une princesse très gentille. Elle vit dans une ville tranquille qui s'appelle ‘’Grange’’. Elle était très belle donc beaucoup d’hommes tombaient amoureux d’elle. Malheureusement, un des hommes, qui est un brigand très connu à côté de ‘’Grange’’, voulait épouser cette princesse et en faire sa femme. Ce brigand était âgé, il avait cinquante ans environs. Sans doute, le roi n'était pas d'accord avec ça. D’ailleurs, le roi avait décidé de laisser un chevalier ‘Guillaume’ prendre sa fille pour épouse. Le brigand était en colère de ne pas pouvoir épouser la princesse. Le roi avaient très peur puisque le brigand était trop puissant pour lui résister. C’est comme ça que le roi ne pouvait pas dormir et pas manger. En conséquence, la princesse trouvait une solution qu’elle avait vu dans une histoire chinoise. La personne qui attrapait la boule rouge lancée par la princesse avec succès pouvait se marier avec elle. Le lendemain matin, la compétition commença. Fortuitement, la princesse était un hercule qui a jeté la boule au hémisphère austral ! Afin d’obtenir la boule rouge, le brigand partit tout de suite sans préparer son bagage. Cependant, c’était trop loin pour lui de faire l’aller-retour dans la journée. Au cours de son voyage, il n’avait pas assez de l’argent pour manger et pour s’installer. Enfin, il avait fait le tour du monde à chercher la boule mais il avait tout fait rater. Quant à le chevalier, il passa son temps sans souci avec la pricesse. Voilà c’est un stratagème imagina par la princesse dans l’intention d’expulser le brigand d’ici. On peut y voir la situation du voyage du brigand à ce moment-là. On peut apprendre beaucoup d'histoires car ce monument est très grand.

L’histoire originale           HUAN, HSIN-YI

Sur la photo, il y a une porte arquée, les colonnes, les murs décorés. C'est un monument européen.

 

Gérable, c'est une princesse très gentille. Elle vit dans une ville tranquille qui s'appelle "Grange". Dans celle ville, il y avait une guerre très sérieuse. 

Beaucoup de gens étaient morts à cause de cette guerre. Grable était très belle, donc beaucoup d’hommes tombaient amoureux d’elle. Malheureusement, il y avait un brigand très connu à côté de

"Grange". Il voulait épouser cette princesse et en faire sa femme. Ce brigand était âgé, il avait cinquante ans environs. Le roi n'était pas d'accord avec ça. Le brigand était en colère de ne pas pouvoir épouser la princesse, c’est comme ça que la guerre commença. Au début, les soldats de Grange étaient tenus en échec par le brigand. Mais, le chevalier, Guillaume, il est apparu. Il était très courageux, tellement qu’on ne pouvait pas l’arrêter. Il était devenu le héros de la ville. Le peuple construisit un monument commémoratif pour lui. On peut y voir la situation de la guerre à ce moment-là. Sur la surface de cet arc de triomphe, il y a beaucoup de sculptures, par exemple : une tête de mort, c'est le cadavre des soldats. Il y avait des personnages qui décochaient une flèche et montaient sur un cheval ainsi que des femmes qui voulaient fuir mais ne pouvaient le faire. Sur le mur, les peuples notaient les conditions de la guerre. On peut apprendre beaucoup d'histoires car ce monument est très grand.

  

Texte Original : Wang Yun-Zhu

  Il y a une ville agricole et agréable qui s’appelle ‘’ Orange ’’, ce qui est le plus connu dans cette ville, c’est le fruit ‘’l’orange’’. Guillaume et Orable sont un couple qui vient de se marier. Ce couple cultive les meilleures oranges ! Mais un jour, comme la guerre de cent ans est déclarée, tous les hommes majeurs doivent entrer dans l’armée pour défendre la ville. Cependant, certains hommes ne veulent pas se séparer de leur famille ou craignent de mourir s, alors ils fuient. Maintenant, dans la ville il reste seulement les femmes et les enfants . Guillaume se sent très triste et il est déçu par les autres habitants, il voudrait sauver tous les habitants mais il hésite réticent. Sa femme Orable s’approche de lui et lui dit ‘’Mon amour, fais ce que tu veux et ce que tu dois faire, ne t’inquiète pas, je prends soin de moi.’’ 

  Le lendemain matin, l’ennemi envahit Orange, Guillaume et les hommes qui restent, emmènent les femmes et les enfants à l’église pour se réfugier. Puis ils sortent pour se battre, la situation est dure, car il y a très peu d’hommes, mais Guillaume ne veut pas renoncer, il insiste / il persiste jusqu’au dernier moment, il souhaite que le miracle se produise. Soudain, il entend des clameurs, ce sont les hommes qui avaient fui  !! En fait, ils n’avaient pas  fui mais étaient allés chercher plus de soldats / des renforts. Grâce à eux, Guillaume et ses compagnons finissent par gagner / gagnent la guerre. Et c’est pour cela que les gens ont construit ce monument, pour commémorer cette victoire.

  

Texte réécrit : LING. MEI-FANG

Après la guerre, Guillaume a été fait l’éloge par le peuple pour son héroïsme. Sous un grand soutien des citoyens, Guillaume est devenu le seigneur d’Orange. Au début, grâce à sa domination brillante, Orange fut de plus en plus prospère forte, ses habitants ont profité d’une vie riche dont ils étaient satisfaits beaucoup. Ils ont alors fourni à leur seigneur ce qu’il voulait. Pourtant, tous les l’amplement de nourriture et de vêtements, Guillaume a commencé à négliger les affaires de la ville. Il s’est même adonné aux plaisirs amoureux. Dès lors, il a totalement ignoré les conseils d’autrui, même ceux de sa femme. Il s’est livré toujours à des orgies. L’économie d’Orange a brusquement reculé. Des mécontentement des citoyens se sont accumulés. Ils ont décidé de lui résister. Tout à coup, Orable a apparu. Elle a mené des habitants pour se revolter contre Guillaume, car elle avait assez de ce qu’il avait fait. Enfin, Guillaume a été chassé de son trône. Orable est devenue le seigneur pour remplir le poste.

  

  

6 juin 2015

Les Monuments inspirateurs, Orange vue de Taïwan

 

La Pise d’Orange était l'œuvre au programme en cours de langue. Henri Grégoire a proposé, vers 1950, d’expliquer, par la théorie des monuments inspirateurs la genèse de ce texte[1]. Il voit dans ce texte, une légende issue des monuments de la ville dont les hommes du moyen âge avaient perdu le sens et oublié l’histoire. C’est donc à partir de l’arc de triomphe de cette ville qu’ils déplacent vers le Rhône la figure réelle de Guillaume de Toulouse. La mémoire de l'occupation d’Orange par les Sarrasins dans la première moitié du VIIIième siècle et après l’an mille fournit un cadre plausible pour expliquer les monuments et leurs sculptures.

Une partie de l'atelier s'est donc appuyée sur les images des monuments d’Orange dont les étudiantes taïwanaises ont dû inventer à leur tour l'histoire, comme ces quasi Gaulois qui n'étaient pas leurs ancêtres.

on peut voir l'ar de triomphe d'Organge ici https://www.google.fr/search?q=triomphe+orange+images&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=lnpxVdnCDYmqU-_bg6AF&ved=0CCEQsAQ&biw=1093&bih=457

Pour faire bonne mesure, les étudiants français étaient invités à travailler sur des monuments taïwanais (voir par aillleurs sur ce blog).

L'atelier s'est vite transformé en scriptorium, chacun allant comme il le pouvait à la recherche de la culture de l'autre dans l'espace et le temps. Comme dans un scriptorium, autant qu'on l'imagine, les textes se sont enrichis. D'abord du travail collectif sur la langue française moderne. Les étudiants français faisant leur premières armes d'enseignants en reprenant leur camardes des antipodes, et découvrant ainsi aussi leur langue.

Anonyme

Guillaume a recherché Orable

 

C’est une construction, il y a trois portes, et la forme de la porte est un arc. Sur

 

le bâtiment, il y a beaucoup de petites sculptures. Il y a beaucoup de gens et les gens sont comme les anges et les animaux. Ils ressemblent à des loups, et il y a un homme, qui semble le prince, et qui est sous le loup. Il y a quatre colonnes devant la construction. Elles sont cannelées, et il y a aussi des sculptures sur les colonnes.

 

Les sculptures : Il y a beaucoup de sculptures sur la construction, ce sont des gens (un homme, une femme, des anges), des animaux (loup), et des plantes. Je pense que c’est une histoire qui concerne un homme et une femme. Cet homme qui s’appelle Guillaume.

Un jour, le roi d’Orange annonce que si quelqu’un trouve sa fille, Orable, il pourra

 

L’épouser. Après que Guillaume a appris cette nouvelle, il commence à chercher la femme. Pour lui, c’est une aventure. Sur la route à la recherche de la princesse, Il a rencontré beaucoup de gens, et les gens l’aident beaucoup donc, les sculptures ressemblent aux anges. Mais il a aussi rencontré des difficultés, il a traversé beaucoup de forêts (les plantes sur la construction). Mais enfin, il n’est pas arrivé à trouver la femme. C’est pourquoi l’homme et la femme sur la construction sont éloignés. Parce qu’à la fin de son aventure, il est attaqué par un loup. (le loup sur l’homme sur la construction) et le roi bâtit cette construction pour commémorer ce héros.

 

LING MEI-FANG

 Mais, il y a un autre conte de cette femme miserable, normalement, les parents le racontent aux enfants pour les effrayer.

  Comme Orable était une femme qui avait la nostalgie de son pays(bleu), on dit que son fantôme se balade dans la rue pour rentrer chez elle. Si tu la rencontre, tu ne ragardes jamais directement ses yeux, sinon elle va te suivre, et si ça se passe, tu la jets des oranges et après elle fuira (comme elle n’aime pas le pays ‘’Orange’’). L’autre version de cette conte est que Orable déteste vachement les gens qui gaspillent des alimentations, alors dès qu’elle trouve quel’qun qui a fait ça, elle va mordre petit à petit son corps pendant son sommeil. Donc, les parents aiment bien raconte l’ histoire de Orable pour avertir ses enfants de ne pas parler avec l’étranger dans la rue et ne pas gaspiller des alimentations, sinon Orable va les chasser.

 

Ling Mei-Fang

 

-            A gauche, une femme qui foule aux pieds la tête de cochon apporte une grande pierre dans les bras. Elle marche vers la gauche, contrairement aux autres. Près d’elle, il y a un cheval.

-            A droite, un homme est en train d’attaquer les hommes viennent de gauche.

-            Entre deux colones, il y a un arme et un cohcon au-dessu.

-            Des boucliers gravés de beaux motifs.

-            Il y a trois chèvres, les regards de l’une d’entre elles se fixent vers la droite, contrairement à la femme à côté qui regarde vers la gauche.

-            Au moment où deux hommes se battent, deux enfants s’échappent.

Texte Original :

Il était une fois, il y avait deux villes ennemies jurées – Orange et Bleu. Les deux se sont malheureusement situées juste à côté. A droite, c’était Orange, une ville riche et fort. D’un autre côté, celle à gauche, c’était pauvre et fermée. Depuis longtemps, du fait des problème la gauche, un grand nombre de ses habitants avaient l’intention de partir à la droite de sorte qu’ils puissent avoir une bonne qualité de vie. Ils regardaient souvent fixement vers la direction droite en priant par cœur pour que leur rêve soit réalisé au plus tôt. Un jour, à cause du mécontement sur la division indistinct de la terre entre les deux, Bleu est partie en guerre contre sa voisine. Le combat armé commença. Guillaume, le directeur d’Orange, mena des troupes qui dotaient des boucliers gravés de beaux motifs pour attaquer la gauche. La conflagration acharnée détruisit presque complètement la dernier dont les immeubles tombèrent en ruine. À l’occasion du temps des troubles, maintes citoyens de Bleu se sont échappés à la droite, même des bestiaux, tels que cochons, moutons, et chevaux. Des soldats ont essayé d’arrêter l’arrivée des étrangers, mais ce n’était pas réussi. Ces nouveaux se sont ainsi logés dans Orange. Pourtant, parmi eux, il y avait une jeune fille, Orable, qui ne voulait pas rester à l’ennemi, car pour elle Bleu était sa ville natale où elle avait plein de souvenirs. Elle s’est entêtée à rentre sans entendre les conseils d'autres. En fin, sa corps a été trouvée chez soi. Elle était morte de tristesse. Alors, on a construit un monument sur lequel on a sculpté des formes animaux et anthropiens pour commémorer la gloire d’Orange et aussi cette histoire catastrophique.

 

 

Texte corrigé :

Il était une fois deux villes, ennemies jurées – Orange et Bleu. Les deux étaient malheureusement situées juste à côté. A droite, c’était Orange, une ville riche et forte. De l’autre côté, celle de gauche, était pauvre et fermée. Depuis longtemps, du fait des problèmes de Bleu, un grand nombre de ses habitants avait l’intention de partir à Orange de sorte qu’ils puissent avoir une bonne qualité de vie. Ils regardaient souvent fixement vers la droite en priant in petto pour que leur rêve soit réalisé au plus tôt. Un jour, à cause d’une mésentente sur le partage  de la terre entre les deux villes, Bleu est partie en guerre contre sa voisine. Le combat commença. Guillaume, le seigneur / maire d’Orange, mena des troupes qui étaient dotéesaient des boucliers gravés de beaux motifs pour attaquer Bleu. La conflagration acharnée détruisit presque complètement  dernière dont les immeubles tombèrent en ruine. À l’occasion des troubles, maints citoyens de Bleu se sont échappés vers Orange, même des bestiaux, tels que cochons, moutons, et chevaux. Des soldats ont essayé d’arrêter l’arrivée des étrangers, mais ça n’a pas réussi ils échouèrent. Ces nouveaux arrivants se sont ainsi logés dans Orange. Pourtant, parmi eux, il y avait une jeune fille, Orable, qui ne voulait pas rester chez l’ennemi, car pour elle Bleu était sa ville natale où elle avait beaucoup de souvenirs. Elle s’est entêtée à rentrer sans entendre les conseils d'autres. Enfin, son corps a été trouvé chez elle. Elle était morte de tristesse. Alors, on a construit un monument sur lequel on a sculpté des formes d’animaux / animales et humaines pour commémorer la gloire d’Orange et aussi cette histoire tragique.

 

Wang, Yun-Zhu

(Écrivez une histoire du monument français)

Il y a une ville agricole et agréable qui s’appelle ‘’ Orange ’’, ce qui est le plus connu dans cette ville, c’est le fruit ‘’l’orange’’. Guillaume et Orable sont un couple qui vient de se marier. Ce couple cultive les meilleures oranges ! Mais un jour, comme la guerre de cent ans est déclarée, tous les hommes majeurs doivent entrer dans l’armée pour défendre la ville. Cependant, certains hommes ne veulent pas se séparer de leur famille ou craignent de mourir s, alors ils fuient. Maintenant, dans la ville il reste seulement les femmes et les enfants . Guillaume se sent très triste et il est déçu par les autres habitants, il voudrait sauver tous les habitants mais il hésite réticent. Sa femme Orable s’approche de lui et lui dit ‘’Mon amour, fais ce que tu veux et ce que tu dois faire, ne t’inquiète pas, je prends soin de moi.’’

Le lendemain matin, l’ennemi envahit Orange, Guillaume et les hommes qui restent, emmènent les femmes et les enfants à l’église pour se réfugier. Puis ils sortent pour se battre, la situation est dure, car il y a très peu d’hommes, mais Guillaume ne veut pas renoncer, il insiste jusqu’au dernier moment, il souhaite que le miracle se produise. Soudain, il entend des clameurs, ce sont les hommes qui avaient fui  !! En fait, ils n’avaient pas  fui mais étaient allés chercher plus des renforts. Grâce à eux, Guillaume et ses compagnons finissent par gagner. Et c’est pour cela que les gens ont construit ce monument, pour commémorer cette victoire.

 

 

 

6 juin 2015

Traduction

La traduction est le point de rencontre naturel entre le cours de langue et l'atelier d'écriture. Dans le premier elle est un exercice imposé par les épreuves des concours de l'enseignement, dans le second elle est un moyen de se confronter avec sa propre écriture en passant par la traduction de celle d'un autre.

A ce titre la traduction est un excellent exercice pour apprendre à écrire, pour "faire sa langue, comme le violoniste fait son son" comme l'écrit Proust dont Bergson avait remarqué qu'il avait réussi dans ses traduction de John Ruskin à "faire parler Ruskin en un excellent français", exercice qui contribua à conduire Marcel Proust vers l'écriture.

 

Mair Anouchka Reynaud

Traduction/réécriture de la laisse III de La prise d’Orange

 

C’était en mai, au printemps quand les bois fleurissent, les près verdissent, les rivières redevenus calme regagnent leur lit, les oiseaux chantent doucement et harmonieusement. Le comte Guillaume s’était levé tôt pour aller à la messe. Une fois la messe fini, il rentra au Palais d’Otran, cet infidèle ! Il l’avait gagné grâce à sa grande audace.

Appuyé sur le bord d’une des grandes fenêtres, il regardait le paysage : l’herbe fraîche, les rosiers bien entretenus, des grives et des merles qui chantaient. Il se souvint alors de la belle vie qu’il menait habituellement en France.

Guillaume appela son cher neveu et lui demanda de s’approcher : « Lorsque nous avons quitté la France nous n’avons rien emporté : ni musicien, ni artiste, ni fille légère pour nous distraire. Pourtant nous avons (assez) de  bon chevaux, de résistantes armures, de solides casques dorés, d’épées tranchantes, de boucliers résistants, de bonnes lances bien taillées, de pain, de vin, de viandes salées et de blé. Que soient maudits les arabes et les slaves qui nous laissent tranquillement dormir et nous reposer ! Parce qu’ils n’ont pas daigné traverser la mer, aucun d’entre nous n’a pu faire ses preuves et, ici, l’inaction m’est insupportable ! Nous sommes enfermés entre ces murs comme des prisonniers. » Il fut fou d’ainsi se plaindre, car, avant même que la nuit n’arrive et que le soleil se couche il allait apprendre une nouvelle qui l’affligerait et le rendrait furieux.

Anonyme

Réécriture en français courant de la laisse trois de la chanson de geste La Prise d’Orange

 

C’est au mois de mai au printemps quand les bois fleurissent, la prairie de nouveau verte, les rivières, redevenues calmes, regagnent leurs lits, les oiseaux chantent en harmonie. Le comte Guillaume se lève de bonne heure et se rend à l’église pour assister à la messe ; à la fin de l’office, il sort puis monte au palais qu’il avait conquis et qui appartenait à Otran, un homme audacieux. Il s’appuie aux grandes fenêtres, et se souvient alors de la belle vie qu’il menait en France. Il appelle son cher neveu Bertrand et lui demande de s’approcher : « Lorsque nous avons quitté la France nous n’avons rien emporté : ni musiciens, ni artistes, ni filles de joies pour nous distraire, pourtant nous avons assez de bons chevaux, des armures résistantes, des casques dorés et solides, de tranchantes épées, de robustes boucliers, de bonnes lances, du pain, du vin et de la viande salée. »

 

5 juin 2015

Heurs et malheurs des phrases prédicatives

L'interdisciplinarité du projet a conduit l'enseignant en création litétraire à assister au cours de langue médiévale. L'occasion poru lui de revivre des moments anciens de découverte de la langue du moyen âge et de trouver quelques idées de consignes très difficiles inspirées des possibilités peu usitées de la langue.

Par exemple, puisque une phrase minimale peut n'être consituée que d'un prédicat et que la plupart des mots sont des prédicats, la consigne de cet éxercice est d'écrire un texte ne contenant que des phrases d'un seul mot, prédicatif.

Au début on se creuse vraiment la tête, puis la contrainte suggère des stratégies qui conduisent à bien intégrer cette propriété de la langue... et à retrouver un certain formalisme gratuit et ludique des Grands rhétoriqueurs.

 

Marie-Anouchka Reynaud

Invention d’une histoire avec des phrases d’un mot seulement.

 

- Dame ! Bonsoir !

- Chevalier ! Bonsoir !

-  Entrez !

Anonyme

Ecrire un texte avec des mots prédicatifs :

 

Ouverture

« Chevalier ?

-        Oui ? Dame ?

-        Entrez. Ceci. Sentez !

-        Ah ! Cela ?

-        Non. Sortez ! Valet ?

-        Oui ? Dame ?

-        Entrez. Cela. Prenez !

-        Ah ! Ceci ?

-        Non. Sortez ! Chevalier ;  valet. Inutiles. Troubadour ?

-        Oui ? Dame ?

-        Chantez !

-        Bien. Alors ? Dame ? Satisfaite ?

-        Oui. Peu. Tardivement. »

Sortie.

- Heu… Pourquoi ?

- Entrez !

- Bien.

-Tenez ! Buvez ! Maintenant.

- Pourquoi ?

- Buvez !

- Bien. Ah !

- Quoi ?

- Non. Rien.

- Ah ! Vous ? Ici ? Troubadour. Sortez ! Là. Vite !

- Bien. Chevalier. Dame. Bonsoir !

- Maraud ! Dame. Parlez !

- Non. Voyons !

- Pourquoi ? Allez ! Parlez !

- Bien. Adieu !

 

- Alors ? Heureuse ?

- Non.

- Malheureuse ?

- Sûrement.

- Non. Toi ? Impossible !

- Si…

- Pourtant…

- Stop ! Suffit ! Adieu

- Mais…

5 juin 2015

Légendes de Taïwan

Le moyen âge n'est pas le privilège de l'occident !

Nous avons donc demandé à nos étudiantes taïwanaise de nous racoter quelques histoires de leur moyen âge... en français.

Ling Mei-Fang

Texte original :

Dans Le royaume de Chu, un homme qui était premier ministre s’appelait Yuan-An. A l’époque, un criminel signalait abusivement beaucoup de gens à la police de sorte qu’ils soient en détention. Le nombre des personnes mise en prison sans raison était cependant plus d’un millier.

Des emprisonnés se sont avoués coupables à contrecœur vu la torture insupportable. Pourtant, ils ne pouvait pas détailler leur crime parce qu’ils étaient innconents. Ce cas était en suspens trois ans, et centaines personnes sont morts de supplice pendant ce période. En même temps, le pays est touché par la sécheresse.

Après être devenu chancelier, Yuan-An est allé à la prison en chevauchant le cheval afin de juger cette affaire. Il a trouvé que les prisoniers étaient innoncents après l’interrogation. Il les ont libérés, et a sauvé la vie des milliers de personnes en très court laps de temps. Le temps a brusquement changé. Il pleuvait tout de suite, les problèmes de la sécheresse sont ainsi résoudrés. On disait que la sécheresse était à cause de l’ erreur judiciaire.

Texte corrigé :

Dans Le royaume de Chu, un homme premier ministre s’appelait Yuan-An. A l’époque, un criminel signalait abusivement beaucoup de gens à la policede sorte qu’ils soient en détention. Plus d’un milier de personnes furent mises en prison.

Des emprisonnés se sont reconnus coupables à cause de la torture insupportable. Pourtant, ils ne pouvaient pas détailler leur crime parce qu’ils étaient innconents. Cette affaire resta en suspens trois ans, et centaines personnes sont mortes à cause des supplices pendant cette période. En même temps, le pays est touché par la sécheresse.

Après être devenu chancelier, Yuan-An est allé à la prison à cheval afin de juger cette affaire. Il a trouvé que les prisoniers étaient innoncents après l’interrogation. Il les ont libérés, et a sauvé la vie des milliers de personnes en très court laps de temps. Le temps a brusquement changé. Il pleuvait tout de suite, les problèmes de la sécheresse sont ainsi résoudrés. On disait que la sécheresse était à cause de l’ erreur judiciaire.

 

LIAO PEI CHUN 

Horoscope Chinois

Dans la culture taiwanaise et chinoise, il y a douze animaux qui symbolisent l’année où une personne est née. Ce sont la souris, le boeuf, le tigre, le lapin, le dragon, le serpent, le cheval, le mouton, le singe, le coq, le chien et le cochon. On dit « 生肖 » (sheng xiao) en chinois et « Chinese Zodic » en anglais. On recommence chaque tous les douze ans. Je suis née en 1996,  l’année de la souris, et ma soeur est née en 1992, l’année du singe. Il y a beaucoup d’histoires traditonelles de cette culture. On voici une. Depuis longtemps, il n’y avait pas de méthode pour distinguer chaque année donc, l’Empeureur de jade a organisé une compétition des animaux. Quelqu’un qui court le premier servir à réprésenter la première année et, il a choisi douze classements. La souris était bien avec le chat, ils voulaient courir ensemble, mais quand ils sont arrivés au bord de la rivière, la souris a trahi le chat. Elle l’a abandonné et elle a sauté sur la corne du boeuf et a touché la ligne d’arrivée en avance. Et bien sûr, le chat n’était pas au palmarès donc, si la souris voit le chat, elle a toujours très peur et le chat toujours chasse la souris. Quant au boeuf, il est à la deuxième place. A la fin, le premier est la souris, deuxième est le boeuf, puis le tigre, le lapin, le dragon, le serpent, le cheval, le mouton, le singe, le coq, le chien et le cochon.

    C’est justement une histoire légendaire mais, cette coutume est très importante pour les taiwanais et les chinois.

 

Wang, Yun-Zhu (Écrivez une hisotire du moyen âge de la Chine ou TaÏwan)

 Je m’appelle Agathe, et il y avait trois mois, j’étais accusé d’être une sorcière car certaines personnes croyaient que je pratiquais la magie noire. Après, j’étais condamné à mort. Quand le feu a commencé à mordre mon corps, je me suis évanouie. Le temps semblait désormais s’arrêter, peut-être la prochaine fois quand j’ouvrais les yeux, je pourrais voir le paradis ? Soudain, j’ai entendue une femme m’’appeler mais je ne comprenais rien. Je me suis révéillée, mon dieu ! Où suis-je maintenant ? la femme continuait de parler, je me sentais très effrayée, alors je fuyais. Dehors, il y avait beaucoup de gens qui s’habillaient entièrement étrangers pour moi. Les filles portait des robes et des châles en soie, elles étaient toutes très minces. Je continuais à courir, c’était la nuit maintenant, pourquoi y avait-il encore beaucoup de monde dans la rue ? Quand je passais devant un petit magasin, même si je ne comprenais rien, j’entendais les gens discuter sur une boisson verte appelée  ‘’ thé ’’. Je pensais qu’ils étaient en train de se disputer pour savoir quel thé était le meilleux, après, j’ai vu un homme retourné d’enfants, peut-être était-il un troubadour dans ce monde ? La rue décorée des lanternes rouges, je me suis arrêté au bord de la rivière, comme j’ai vu mon image sur l’ea, mon dieu ! des cheveux noir et la peau blanche !Alors, Où suis-je et qui suis – je ?

 

 

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Ecrire (avec) le moyenâge
  • Ce blog présente les textes écrits par les étudiants de l'université d'Aix-Marseille au cours de l'atelier d'écriture "Ecrire (avec) le moyen âge, animé par Jean-Marc Quaranta, au premier semestre 2014-2015
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